mardi 30 novembre 2010

PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 82 (1983)

PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 82 : Crime and punishment

(Bill Mantlo/Al Milgrom - 1983)

Coté scénario, Mantlo nous offre un réglement de compte des plus musclés, et également idéologique, au quartier général du Kingpin. Avec tout d'abord Cloak and Dagger, venus mettre fin aux agissements du gros criminel, et qui soignent les junkies avec leur subtil mélange d'ombres et de lumière. Puis le Punisher, toujours aussi expéditif, qui choisit de se débarasser définitivement de ces mêmes drogués. Et enfin le tisseur de toile, un Spidey naïf qui souhaite même protéger le Kingpin de l'irruption de Cloak and Dagger. Il y a une limite à tout, mon cher boy-scout. Hèlas, Mantlo ignore tout de la véritable psychologie de Frank Castle, et nous offre un portrait limite ridicule du redresseur de torts. On le découvre ainsi complétement obnibulé et dérangé par sa mission, en train de tirer à balles réelles sur un mari qui giffle sa femme, un chauffeur de taxi qui grille un feu rouge, ou encore un simple passant qui jette son journal sur le trottoir. Bien loin de cette complexité qui fera le bonheur du personnage, ici nous lisons avec consternation les errements d'un psychopathe dangereux aux motivations douteuses.

EN VF : Nova 80 (Lug)

lundi 29 novembre 2010

PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 81 (1983)

PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 81 : Stalkers in the shadow

(Bill Mantlo/Al Milgrom - 1983)

En 1983, le Punisher est en prison, mais pas pour longtemps : il s'échappe avec la complicité d'un criminel du nom de Boomerang, qu'il laisse derrière lui avant de s'enfuir définitivement. Une fois dehors, Castle reprend sa lutte contre le crime avec un objectif : supprimer Kingpin, responsable d'une grande partie du trafic de stupéfiants de New-York. En parallèle, nous retrouvons Spider-man, et le duo des ténèbres, Cloak and Dagger. Ces derniers ont donné la chasse à un groupe de junkies qui avaient agressé la propriétaire de Peter Parker, Mrs Muggins. Les méthodes expéditives du Punisher, celles également plus underground des deux jeunes justiciers, vont se heurter au tempérament de boy-scout impénitent de l'homme araignée. Du pur comics des années 80, à l'époque "noir" de Spidey, avec la présence de la célèbre Jean DeWolf, inspecteur et amie du tisseur de toile. Une petite saga urbaine.

EN VF : Nova 80 (Lug)

dimanche 28 novembre 2010

THE PUNISHER VOL.8 16 (2010)

THE PUNISHER VOL.8  16 : Frankencastle part 6

(Rick Remender/Tony Moore - 2010)

Conclusion du premier story-arc consacré à Frankencastle, l'incarnation la plus extrême que le Punisher ait connu dans toute sa carrière. Un final grand guignolesque, avec un combat sanglant, jubilatoire, mais aussi peut être un chouïa trop long, entre Castle et le Hellsgaard, qui se tient au beau milieu des limbes. Tous les coups sont permis, et Remender use et abuse des pires mutilations, des pires excès, comme pour mieux souligner le caractère monstrueux et inhumains des contendants. Manphibian, créature extra terrestre couverte d'écailles, prête main forte au Punisher et va l'aider à surmonter cette nouvelle épreuve. Qui ne marque pas la fin du Punisher/Frankenstein : un second story-arc est au programme.

EN VF : Marvel saga 8

samedi 27 novembre 2010

THE PUNISHER VOL.8 15 (2010)

THE PUNISHER VOL.8  15 : Frankencastle part 5

(Rick Remender/Roland Boschi - 2010)

L'heure est venue pour le Punisher de donner l'assaut -seul- au château du prof. Hellsgaard, afin d'arrêter ce dernier, qui souhaite toujours anéantir tous les monstres de la planète grâce aux formidables pouvoirs que lui apporte la Pierre de Sang. Mais auparavant, il faudra en passer par une épreuve terrible : des morts-vivants nazis qui sortent du sol et semblent tout sauf sympathiques. Sans compter les samouraïs au service d'Hellsgaard. Tony Moore prend du repos le temps d'un épisode et ça se voit. Les planches de Roland Boschi semblent plus baclées, beaucoup moins raffinées et claires. L'encrage donne même l'impression de ne pas être définitifs, par endroits. Dommage car le story arc Frankencastle pouvait fort bien se passer de cette baisse de régime à l'avant dernier épisode.

EN VF : Marvel Saga 8

vendredi 26 novembre 2010

THE PUNISHER VOL.8 14 (2010)

THE PUNISHER VOL.8 : Frankencastle part 4

(Rick Remender/Dan Brereton & Tony Moore - 2010)

Episode de transition, ou de flash-back pour être plus précis. Le Punisher s'est rendu chez son dernier allié en date, Henry Russo, fils du criminel Jigsaw, pour en apprendre un peu plus sur son ennemi du moment, le prof. Hellsgaard. L'histoire qui va en découler a de quoi faire frémir : Hellsgaard a massacré tout son village de la Forêt Noire, à la fin du XIX° siècle, suite à la contamination de certains habitants par des loups garous. Il a du supprimer sa famille, ses proches, et en a nourri une haine violente contre tous les monstres et autres créatures etranges de la planète. Son parcours est ici retracé, de son association avec le chasseur de monstres Ulysses Bloodstone, à son séjour de 70 ans dans les limbes, enfermé dans une machine diabolique de son invention. Le tout est peint avec grand talent par un Brereton qui nous offre de magnifiques planches hautes en couleurs et fort expressives. Un destin tragique qui fait que, comme le souligne Henry, " Hellsgaard pense avoir le droit de tuer qui il veut". Ce qui n'est pas sans faire echo à notre Punisher.

EN VF : Marvel saga 8






THE PUNISHER VOL.8 13 (2010)


THE PUNISHER VOL.8 13 : Frankencastle part 3

(Rick Remender/Tony Moore & Mike Hawthorne - 2010)

Un épisode sanglant et entièrement centré sur le combat entre le Punisher, la légion des monstres, et les soldats du prof. Hellsgaard, qui sont venus pour trucider un peu tout le monde. Bien que sous sa nouvelle forme grotesque, Castle n'en reste pas moins une formidable machine à tuer, qui utilise tout et tout le monde comme arme, comme ici avec l'homme chose. Combat héroïque également pour le Loup-Garou, qui est tout sauf un faire valoir, alors que Hellsgaard s'empare de la pierre de sang au détriment d'un Morbius qui mord ... la poussière.

EN VF : Marvel Saga 8

jeudi 25 novembre 2010

THE PUNISHER VOL.8 12 (2010)

THE PUNISHER vol.8 12 : Frankencastle part 2

La nouvelle vie du Punisher a de quoi surprendre : transformé en montre proche de Frankenstein, il partage les sous sols de New-York avec la Légion des monstres du vampire Morbius, et du Loup-Garou. Mais même là son existence va bientôt être bouleversée par la violence. Un certain professeur Hellsgaard, et sa troupe de mercenaires samouraïs, ont décidé d'éradiquer de la planète tous les freaks, toutes les créatures vaguements monstrueuses, tous les aliens, pour protéger l'humanité. Ce réjouissant programme inclus bien entendu d'exterminer les nouveaux "amis" de Frankencastle, qui ignore encore le véritable but de Hellsgaard : s'emparer d'une mystérieuse pierre ultra puissante qui donne à son possesseur un pouvoir extraordinaire, qui plonge ses racines dans la soif de vengeance. Tout un programme.

EN VF : Marvel saga 8




THE PUNISHER VOL.8 11 (2010)


THE PUNISHER VOL.8 11 : Frankencastle part 1

(Rick Remender/Tony Moore - 2010)

Daken, le fils de Wolverine, a donc trudicé atrocement notre Punisher : décapité, démembré, les restes jetés avec négligence dans le caniveau. Sur ordre de Norman Osborn, les hommes du Hammer sont chargés de récupérer les morceaux, mais cette opération ne se pase pas comme prévue. En effet, les moloïdes (créatures sous terraines bien connus des amateurs de l'Homme Taupe) ont eu la même idée, et ils ont le soutien de l'Homme Chose, créature des marais. Ces mêmes restes vont être utilisés par le professeur Morbius, un des vampires classiques de l'univers Marvel, pour créer un être post moderne qui n'est pas sans évoquer le monstre de Frankenstein, Frankencastle. Le Punisher n'est donc pas mort, mais il est revenu dans ce corps grotesque, mi machine mi cadavre ambulant, rapiécé de toutes parts, et hébergé par la Légion des monstres qui le considère comme leur semblable. Remender ose l'improbable, et si ça fonctionne en grande partie, c'est aussi grâce au trait clair et expressif de Tony Moore, qui sait rendre attachant tout ce joli monde.

EN VF : Marvel Saga 8

mercredi 24 novembre 2010

DARK REIGN : THE LIST (2009)

DARK REIGN THE LIST : PUNISHER

( Rick Remender/John Romita Jr - 2009)

Depuis l'avénement de Norman Osborn en tant que nouveau grand Manitou de la sureté américaine (point de départ de ce que Marvel nomme le "Dark Reign"), et la tentative d'assassinat de ce dernier de la part de Frank Castle (une balle en pleine tête, stoppée entre deux doigts par Sentry, garde du corps des plus efficaces) il était à prévoir une réaction des plus virulentes de la part de l'ex (?) Green Goblin. C'est chose faite avec Daken, qui reçoit carte blanche pour découper le Punisher en petites rondelles. Ce qu'il va faire avec tranchant, allant jusqu'à la décapitation! Sous une pluie battante, et sous les crayons d'un Romita Jr expressioniste, peut être moins raffiné et précis qu'à l'habitude, mais toujours habile pour dépeindre une belle boucherie, le corps du Punisher est réduit en charpie, puis jeté dans le caniveau. THE LIST est une série de titres où les ennemis du pouvoir en place en prennent pour leur grade, et c'est celui dédié à Frank Castle qui semble, et de loin, le plus décisif et incontournable, puisqu'il marque également la fin de son protagoniste, de manière sanglante. Un Punisher finalement puni, selon ses propres souhaits inavoués, depuis qu'il a mis le feu à sa famille (apparemment) réssuscitée par The Hood quelques semaines auparavant. Une tuerie sauvage qui laisse le public bouche bée et incrédule. Mais qui ne marquera pas pour autant la fin de Frank Castle, Rick Remender ayant pour lui des projets pour le moins déroutants et révolutionnaires (FrankenCastle).

EN VF : Dark Reign HS 2 (La liste 1/2)

mardi 23 novembre 2010

DAREDEVIL 184 (1982)

DAREDEVIL 184 : Good guy wears red

(Frank Miller/Frank Miller&Klaus Janson - 1982)

Hogman, le pusher responsable de la mort d'une jeune lycéenne par overdose, est parvenu à tromper Matt Murdock. Grâce à ses hyper sens, celui ci se base sur la variation du rythme cardiaque pour savoir si son client ment, ou dit la vérité. Sauf que dans ce cas précis, Hogman possède un pacemaker, et Daredevil tombe dans le panneau. Le Punisher, lui, a beaucoup moins de scrupule, et décide d'éliminer, purement et simplement, notre trafiquant cardiaque. Mais à la surprise générale, c'est le petit Billy, frère cadet de la victime initiale, qui tiendra entre ses mains l'arme de la résolution finale. Devenir un assassin à son jeune âge, est-ce l'idéal pour lui? Les bons sont vêtus de rouge, nous dit le titre, et effectivement Miller épouse clairement l'idéal Daredevilien (pour le moment) avec une avant dernière planche où Murdock explique au petit Billy (pas si convaincu que cela) son sens des valeurs et de la justice. Et ce malgré une cover archi célèbre où on nous promet un DD moins angélique, plus en phase avec son temps. Dur de vivre en Amérique durant les années Reagan.

EN VF : Collection Super héros n°21 - Strange origines 307 (Lug) - Daredevil l'intégrale vol.2






DAREDEVIL 183 (1982)

DAREDEVIL 183 : Child's play

(Frank Miller/Frank Miller&Klaus Janson - 1982)

Avec Frank Miller , Daredevil devient un titre hard boiled, noir, urbain et réaliste. L'idéal pour que le Punisher rencontre enfin tête à cornes, et que bien entendu, leurs conceptions bien différentes de la justice finissent par provoquer des étincelles. Surtout quand une jeune lycéenne est victime d'une overdose fatale, et que son frère cadet décide de s'emparer de l'arme du paternel pour obtenir une vengeance dans le sang, contre celui qui a fournit la drogue. Le Punisher tire cette fois à balles réelles (sauf sur DD : il emploie un tranquillisant) et ne s'embarasse pas des discours angéliques du Diable Rouge. Pour lui, la loi du talion est la seule issue possible, alors que Daredevil estime que seule le cadre de la loi empêche l'homme de se ravaler au rang de l'animal. Joli discours qui n'empêchera pas Matt Murdock, en tant qu'avocat, de faire une monumentale erreur avec le pusher de cette histoire, un certain Hogman, qui trouvera son explication au numéro suivant.

EN VF : Collection Super héros n°21 - Strange origines 307 (Lug) - Daredevil l'intégrale vol.2

lundi 22 novembre 2010

DAREDEVIL 182 (1982)

DAREDEVIL 182 : She's alive

(Frank Miller/Frank Miller & Klaus Janson - 1982)

Elle est en vie. Elektra, bien entendu, l'ancienne petite amie de Daredevil, devenue assassin mercenaire puis abattue par Bullseye. Un véritable coup de tonnerre dans la vie de DD. Pendant ce temps, le Punisher croupit en prison. Bien que croupir ne soit pas le terme exact : il a du pain sur la planche, puisqu'il élimine quotidiennement un certain nombre de détenus qui osent se mettre en travers de son chemin. Jusqu'à ce que le représentant d'une mystérieuse agence gouvernementale ne lui propose un marché alléchant : le faire évader en échange d'un coup de main contre un chargement de narcotiques. Mais penser pouvoir tenir en laisse le Punisher est une illusion : une fois son job effectué, Castle tire sa révérence et retrouve la pleine liberté, d'autant plus que les trafiquants, toujours plus nombreux et cruels, recrutent toujours plus jeunes. Plus que jamais, le monde a besoin d'un Punisher. Une aventure signée Miller & Janson, duo légendaire, au sommet de leur art.

EN VF : Strange 181 et Strange origines 307 (Lug/semic) - Daredevil l'intégrale vol.2

THE AMAZING SPIDER-MAN KING SIZE ANNUAL 15 (1981)

THE AMAZING SPIDER-MAN ANNUAL 15 : Spider-man, threat or menace?

(Dennis O'Neil/Frank Miller - 1981)

Artistes d'exception pour cet annual du tisseur de toile. O'Neil, un des vétérans les plus appréciés, pour le scénario, Miller, maître de l'emploi des ombres et des climats urbains, associé à l'encrage de Klaus Janson, pour le dessin. Le grand Thuran est un saltimbanque, un hypnotiseur qui plonge ses victimes dans une transe profonde, et cela grâce à une drogue subtilement dissimulée dans un anneau. Drogue qu'il souhaite revendre, avant que le Punisher ne l'abatte en plein spectacle. Drogue très convoitée également, notamment par le Docteur Octopus, qui s'introduit dans la morgue pour subtiliser l'anneau, et ensuite planifier un coup d'eclat mortel : contaminer l'encre des rotatives du Daily Buggle, pour que les 5 millions de lecteurs du quotidien succombent, faute de rançon. Bien entendu, Spidey sauve les meubles, et synthétise même un antidote grâce à ses talents de chimiste. Et le Punisher dans tout cela? Il finit en prison, arrêté par un simple policier, qu'il n'a pu se résoudre à abattre pour s'enfuir. La morale de Castle est claire : ne jamais tirer ou blesser les forces de l'ordre lorsqu'elles sont de bonne foi et dans l'exercice de leurs fonctions.

Inédit en VF

dimanche 21 novembre 2010

THE AMAZING SPIDER-MAN 202 (1980)

THE AMAZING SPIDER-MAN 202 : One for those long gone!

(Marv Wolfman/Keith Pollard - 1980)

Le Punisher a t'il découvert le secret de Peter Parker? Loin de là, le photographe lui fait croire qu'il partage infos et gains de ses clichés avec le tisseur de toile, d'où leur étroite collaboration et leur présence simultanée sur certaines scènes de crime. Crédule, Castle ne se pose pas d'autres questions. Quand à la chasse à Jacobi, le businessman baron de la drogue après qui ils courent, elle manque de se finir en tragédie quand une collègue de Peter, qui était parvenue à s'infiltrer en tant que nouvelle "coursière" pour le boss, est démasquée par celui ci, et craint pour sa vie. En bon boy-scout, Spidey intervient, empêche le Punisher d'appliquer sa propre justice (mais nous avons vu dans l'épisode précédent qu'il tire probablement à blanc, au moins à l'époque), alors que Jacobi reçoit une juste punition divine : il est ecrasé par le véhicule d'un de ses hommes de main. Wolfman est loin d'être le meilleur scénariste qui a officié sur Spider-man. Les deux épisodes mettant en scène Frank Castle sont peut être les plus faibles du genre, pour ce qui est des collaborations entre le tisseur et le Punisher. Et puis, comment peut-on punir en ne tirant pas à balles réelles? Mystère des comic-books.

EN VF : Strange 157 (Lug) - Spider-man l'intégrale tome 18

THE AMAZING SPIDER-MAN 201 (1980)

THE AMAZING SPIDER-MAN 201 : Man-hunt!

(Marv Wolfman/Keith Pollard - 1980)

Un important baron de la drogue, un certain Jacobi, s'apprête à être jugé. Peter Parker a été envoyé sur place pour prendre des photos. Il travaille désormais pour un nouveau journal, le Daily Globe, sous la direction du chef de rédaction Bushkin. Mais devant le tribunal, une bande armée et masquée enlève Jacobi et l'emporte sain et sauf loin de la cour qui l'attendait. Le Punisher a lui aussi assisté à la scéne, et il a repéré Parker sur les marches du tribunal. Ce qui lui a donné la puce à l'oreille : quel rapport peut bien exister entre le photographe et le célèbre tisseur de toile? Devinez un peu... Un épisode étonnant puisqu'on apprend que le Punisher tire des balles à blanc lorsqu'il donne l'assaut à ses cibles : il faut croire qu'à l'époque, les hauts pontes de la Marvel avaient encore certaines réticences avec le personnage, surtout sur un titre aussi populaire qu'ASM.

EN VF : Strange 156 (Lug) - Spider-man l'intégrale tome 18

samedi 20 novembre 2010

CAPTAIN AMERICA 241 (1980)

CAPTAIN AMERICA 241 : Fear grows in Brooklyn

(Mike Barr/Frank Springer - 1980)

En 1980, le Punisher débarque sur les pages du vengeur étoilé, pour une aventure simpliste et de style classique. A l'époque, Steve Rogers est dessinateur dans le civil, et justicier au bouclier quand le besoin s'en fait sentir : une sorte de mise en abime de la profession, probablement le désir inconscient de nombre d'artistes chez Marvel! Dans cette histoire, le Punisher et Cap ont un divergence de vue assez forte sur le destin à réserver à un coursier de la mafia, qui les a mis sur la piste d'une recontre au sommet entre gros bonnets. Le Punisher veut l'éliminer d'une balle bien placée, Steve Rogers veut faire justice et le livrer aux tribunaux compétents. Les deux faces opposées de la même médaille, celle d'une société qui hésite sur la façon de résoudre le problème de la criminalité et oscille entre l'angélisme agaçant et la punition expéditive (certains pensaient alors fasciste). Le mot de la fin pour Captain America : "Nous nous ressemblons beaucoup, le Punisher et moi... Chacun d'entre nous combat une guerre personnelle. Mais il faudra l'arrêter. Si nous devions nous rencontrer à nouveau". 30 ans après Castle court toujours.

EN VF : Captain America 26 (Arédit - 1° série 1984)

THE AMAZING SPIDER-MAN 175 (1977)


THE AMAZING SPIDER-MAN 175 : Big Apple battleground!

(Len Wein/Ross Andru - 1977)

J.Jonah Jameson, patron du Daily Buggle, a donc été enlevé par le Hitman, sans que le Punisher et Spider-man ne puisse s'opposer efficacement. Castle dévoile à son allié l'histoire du Hitman, qu'il connait bien, pour l'avoir rencontrer, sous son identité du lieutenant Burt Kenyon, lors de la guerre du Viet-Nam. Le criminel lui a même sauvé la vie, lors d'une embuscade critique. Finalement, cette aventure va se dénouer au sommet de la Statue de la Liberté. Jameson est tout étonné de voir que Spidey est prêt à risquer sa vie, pour sauver celui qui le vilipende jour après jour sur son journal. Sans que cela ne lui fasse changer de politique éditoriale, bien entendu. Cest au Punisher que revient le choix ardu qui marque la fin de cet épisode : Spidey et le Hitman sont tout deux sur le point de faire une chute mortelle, et Castle doit choisir qui sauver : un assassin envers qui il a une dette de guerre, ou un héros avec qui il fait équipe? Selon vous, qui sera l'heureux élu?

EN VF : Strange 130 (Lug) - Spider-man l'intégrale tome 15

vendredi 19 novembre 2010

THE AMAZING SPIDER-MAN 174 (1977)


THE AMAZING SPIDER-MAN 174 : The Hitman's back in town

(Len Wein/Ross Andru - 1977)

Le Hitman est de retour en ville. Il s'agit là d'un mercenaire à la gachette facile, et au costume couvert de projectiles, qui se fera un malin plaisir de descendre quiconque du moment que vous le payez grassement. Sa mission est ici d'enlever J.Jonah Jameson, directeur du quotidien "Daily Buggle", coupable d'avoir rédigé une série d'éditoriaux dénonçant les activités du "People's liberation front", un mouvement citoyen plutôt criminel. C'est la confusion totale dans le bureau du journaliste quand le Hitman débarque, suivi comme son ombre par Spider-man, puis le Punisher! Au final, le bandit profite du chaos pour fuir avec son otage à bord d'un mini hélicoptère pliant. Abondance de justiciers finit par nuir.

EN VF : Strange 129 (Lug) - Spider-man l'intégrale vol.15

THE AMAZING SPIDER-MAN 162 (1976)

THE AMAZING SPIDER-MAN 162 : Let the Punisher fit the crime

(Len Wein/Ross Andru - 1976)

Un sniper se faisant passer pour le Punisher a déjà fait quatre victimes, ce qui n'est pas pour plaire au vrai justicier. Après avoir reçu un bon tuyau l'informant que la prochaine victime tombera au téléphérique de Roosevelt Island, Castle se rend sur les lieux, et tombe sur Spider-man et Nightcrawler, pour un de ces fameux moments d'incompréhension et de luttes fratricides à la Marvel. La grande surprise est qui se cache derrière ces meurtres : le redoutable Jigsaw, ennemi défiguré du Punisher, qui n'est toutefois pas de taille à affronter simultanément sa némesis, le tisseur de toile, et un X-man. Encore heureux que Spidey l'entoile avant que le Punisher ne finisse le travail à sa manière.

EN VF : Strange 124 (Lug) - Spider-man l'intégrale tome 14

jeudi 18 novembre 2010

THE AMAZING SPIDER-MAN 161 (1976)

THE AMAZING SPIDER-MAN 161 : And the Nightcrawler came prowling

(Len Wein/Ross Andru - 1976)

Nous revoici sur les pages de la série Amazing Spider-man. Comme le titre le laisse supposer, un autre invité de marque joue les têtes d'affiches : Nightcrawler (Diablo en VF) des X-men. Peter Parker n'a pas de chance : même quand il souhaite prendre du bon temps sur la grande roue avec Mary-Jane, un sniper décide de s'amuser avec la foule. Bien entendu, la présence simultanée de Spidey et Nightcrawler entraine le classique malentendu entre héros, qui commencent par s'affronter avant de se rendre compte de leur bévue. A la dernière planche, apparition de Frank Castle arme à la main, qui affirme que l'un des deux doit mourir, le tout en haute altitude sur le téléphérique de Roosevelt Island. C'est que l'assassin endosse le rôle du Punisher à l'insue du véritable justicier, un subterfuge qui a fini par lui faire monter la moutarde au nez.

EN VF : Strange 124 (Lug) - Spider-man l'intégrale vol.14

MARVEL SUPER ACTION featuring THE PUNISHER (1976)

MARVEL SUPER ACTION Featuring THE PUNISHER : The Punisher

(Archie Goodwin/Tod DeZuniga - 1976)

Cette nouvelle revue en 1976 se propose de faire découvrir à ses lecteurs des récits plus adultes, presque l'ancêtre de la collection "Max", en quelque sorte. Archie Goodwin se penche sur le cas du Punisher, en collaboration avec DeZuniga, qui avait déjà illustré le spécial Marvel Preview peu auparavant. L'histoire commence de manière surprenante : après avoir éliminé les mafieux habituels, Frank Castle fait monter une escort dans sa chambre, et commence à lui raconter les raisons de sa transformation en justicier implacable. L'occasion de revenir sur les instants fondateurs du personnage, et sa première vengeance contre la famille des Costa, responsables de la fusillade à Central Park. On s'attend à un final érotique, et bien non : la belle prostituée tente de poignarder Castle (elle est de mèche avec les mafieux déssoudés) qui bien entendu applique sa justice personnelle, sans ciller. Ouf, la morale est sauve : le Punisher encourager la prostitution, tout de même!

Inédit en VF

mercredi 17 novembre 2010


MARVEL PREVIEW presents : THE PUNISHER

Dans les années 70, Marvel Preview est une revue qui permet aux lecteurs de se familiariser avec des personnages qui n'ont pas encore acquis la renommée suffisante pour un avoir une véritable série régulière. L'occasion de tester, tatonner, expérimenter. Le Punisher a les faveurs du numéro 2 : Gerry Conway est toujours au scénario (jusqu'à présent scénariste unique des aventures du Punisher) tandis que c'est Tod DeZuniga qui dessine, avec une grande souplesse dans les anatomies et les mouvements. Le Punisher est aux prises avec un groupe d'industriels ayant à leur tête Mr Christianson, qui finance de nouvelles armes ultra sophistiquées dans le but de réaliser un coup d'état et de prendre le pouvoir militairement. Le Punisher se rend à Chicago et sa proche banlieue pour déjouer leurs plans, mais tous ceux qu'il fréquente, entre les informateurs et leurs famille, sont de suite victimes de cette dangereuse proximité. Où on voit clairement, pour le première fois, que croiser la route de Frank Castle est extrêmement risqué. A la suite de cette histoire, la revue Marvel Preview propose également un petit récit de Dominic Fortune, de seulement 13 pages.

Inédit en Vf

GIANT SIZE SPIDER-MAN 4 (1975)

GIANT SIZE SPIDER-MAN 4 : To sow the seeds of death's way

(Gerry Conway/Ross Andru - 1975)

En fait de Giant Size, il s'agit là du classique "Annual" dédié à la série "The amazing Spider-man", présenté sous un autre nom cette année là. Vu le succès rencontré par les premières apparitions du Punisher sur les pages du tisseur, il était logique que Gerry Conway refasse appel à lui pour ce numéro exceptionnel. Tout commence lorsque Spidey intervient dans une sombre ruelle pour sauver une jolie blonde en nuisette d'un enlévement. Le dernier kidnappeur est lui froidement abattu par le Punisher, aux aguets sur le toit de l'immeuble en face. Les deux héros vont se rencontrer et à nouveau et collaborer ensemble pour mettre fins aux agissements d'un certain Moses Magnum, à la tête d'un groupe paramilitaire, qui a un plan ignoble : capturer d'honnêtes citoyens, pour les soumettre ensuite, sur une île inconnue de tous, à des tests cruels à base de gaz mortel. Spider-man est enlevé par la bande de Magnum, et le Punisher s'infiltre en douce pour libérer le monte en l'air, et mettre un terme à toutes ces expériences. Action classique et efficace, par le tandem qui a introduit Frank Castle dans le petit monde des comics, quelques mois auparavant.

EN VF : Special strange 3 (Lug)

mardi 16 novembre 2010

THE AMAZING SPIDER-MAN 135 (1974)


AMAZING SPIDER-MAN 135 : Shoot-out in Central Park!

(Gerry Conway/Ross Andru - 1974)

Spider-man est à demi évanoui, à la merci du Punisher, qui est persuadé d'avoir à ses pieds un criminel costumé, d'autant plus que le terroriste Tarantula fait tout pour faire croire qu'ils sont associés. Mais le tisseur a des ressources, réussit à réagir, et une lutte entre les deux héros s'engagent, permettant au criminel de s'enfuir. Un grand classique. C'est toutefois à partir de là que Spider-man et Frank Castle vont enfin pouvoir entamer une certaine collaboration, à commencer par une réunion nocturne au Musée de Fort Canyon où ils vont mettre en commun leurs ressources sur Tarantula. Avant d'investir son Qg et de mettre un terme à ses activités. Les lecteurs de l'époque ont frissonné pour le Punisher, mais ils avaient probablement d'autres soucis en tête : durant le dyptique 134/135, Gerry Conway sort le grand jeu : Harry Osborn découvre la double identité de Peter Parker et plonge dans la folie vengeresse qui fera de lui le second Bouffon Vert. Bref, les ennuis ne font que commencer.

En VF : Strange 110 (Lug) - Spider-man L'intégrale n° 12






THE AMAZING SPIDER-MAN 134 (1974)

AMAZING SPIDER-MAN 134 : Danger is a man named ... Tarantula

(Gerry Conway/Ross Andru - 1974)

Le Punisher, quatre mois après sa première apparition, est déjà de retour sur les pages du tisseur de toile. Même s'il ne montre le bout du nez qu'à la dernière page de ce numéro 134. Peter Parker n'a vraiment pas de chance: qu'il lui prenne l'envie de faire un petit tout en bâteau avec ses amis (Flash, Liz Allen, Mary-Jane Watson) et voilà que ce dernier est détourné par des terroristes sud américains, menés par le perfide Tarantula. Ceux ci demandant une rançon au maire de la ville pour relâcher les otages, Spider-man entre dans la danse, mais ne peut éviter les bottes empoisonnées de Tarantula, et au moment de s'évanouïr, entrevoit celles du Punisher, bien décidé à le tirer à bout portant.

En VF : Strange 109 (Lug) - Spider-man l'intégrale tome 12

lundi 15 novembre 2010

ESSENTIAL PUNISHER 1/2/3

ESSENTIAL PUNISHER VOL. 1/2/3

Tous ceux qui souhaitent relire les premières aventures du Punisher, de sa création sur les pages d'Amazing Spider-man, à la première mini série de Grant et Zeck, jusqu'au premier mensuel "on-going" de 1987, ont une bonne occasion pour s'y mettre. Il existe trois gros volumes intitulés "Essential Punisher", et ensemble, ils constituent une mine d'or pour ce qui est de la période 1974/1990. Nous y retrouvons tous les numéros de la série "Punisher" jusqu'au 40, les trois premiers annuals, les premières apparitions de Frank Castle chez Spider-Man ou Daredevil, etc. Une époque marquée au fer blanc par la fin des idéaux et des rêves trahis, par la guerre du Viet-Nam, les attentats aux J.O de Munich en 1972, une époque qui allait trouver une de ses icônes en 1974, avec le Punisher. Lentement mais surement le personnage gagnera les consciences et le lectorat, pour devenir plus de dix ans plus tard une évidence sur laquelle Marvel a su miser, avec le timing nécessaire. Seul bémol : ces ouvrages sont en noir et blanc (encore que cela peut magnifier certaines planches, je vous assure) et imprimés sur un papier de faible qualité, très "cheap", qui n'est pas sans rappeller celui des comic-books des années 80. Mais le prix est très raisonnable, vous les trouverez facilement pour une dizaine d'euros chacun, sur des sites comme amazon, ou encore ebay.

THE PUNISHER 40 (1990)


THE PUNISHER 40 : End of the game

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Sixième et dernière partie du Jigsaw Puzzle. Le Punisher a fort à faire. Il est aux prises avec le Révérend (qu'il forcera à lui rendre son visage d'avant la mutilation de Jigsaw) et Lucifer lui même. Certes, Frank ne croit pas avoir en face de lui cette incarnation du mal, et à ses cotés il a toujours la belle Joy Adams. Ils vont pouvoir s'enfuir de la pyramide aztèque où ils étaient menacé de mort, et régler son compte à Jigsaw que Lucifer et le Révérend avaient réssuscité avec un beau visage restauré. Jusqu'à ce que le Punisher le mutile atrocement à nouveau, histoire de conserver les caractéristiques du personnage. Curieusement, il ne le tue pas, le laissant ainsi défiguré, et avide de vengeance. Le Révérend, lui, semble périr dans l'explosion de son hélicoptère. Reinhold est revenu à temps pour dessiner ce dernier numéro de la saga estivale de 1990, qui a connu un gros succès mais n'a jamais été proposé en version française, sous quelque forme que ce soit.

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dimanche 14 novembre 2010

THE PUNISHER 39 (1990)

THE PUNISHER 39 : A man of wealth and taste

(Mike Baron/Jack Slamn - 1990)

Cinquième partie de la saga estivale "Jigsaw puzzle", confiée à titre exceptionnel à un troisième artiste différent, un certain Jack Slamn, qui fait vraiment du mauvais travail : planches baclées, expressions faciales caricaturales et sans reliefs, la pire prestation sur le mensuel Punisher depuis sa création. Un Punisher très peu présent dans ce cinquième volet, où c'est surtout le "Révérend" et ses pouvoirs de guérison qui tiennent le haut du pavé. Dans un premier temps, il restaure la beauté de Joy Adams, puis sous la menace, efface les cicatrices qui caractérisaient le visage de Jigsaw lui même, tout cela en imposant les mains et en louant Satan, "seigneur des mouches". Le révérend sacrifie également une main, ou un pied, à son noir seigneur, mais ceux ci repoussent aussi vite. Castle débarque en plein cérémoniel, au somet d'un temple aztèque, et propose un marché : le Révérend lui restitue son visage d'avant ( il a été défiguré par Jigsaw au numéro précédent ) en échange d'une possibilité de s'enfuir (disons, contre dix minutes d'avance, avant que ne commence la chasse poursuite). Tout cela sans compter sur ... Satan lui même.
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THE PUNISHER 38 (1990)

THE PUNISHER 38 : Basuco

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Basuco, du nom de la drogue produite au Vénézuéla par les trafiquants locaux. Il s'agit ici de la 4° partie de la saga estivale "Jigsaw Puzzle". L'heure du face à face entre le Punisher et Jigsaw a sonné. Et la conclusion a de quoi étonner. Castle est assommé, à la merci de son ennemi, qui le défigure horriblement à coups de couteau, et le laisse baigner dans une mare de sang, pensant le finir plus tard. Baron dévelloppe, à travers cette saga, une véritable obsession de la mutilation du visage, qui sera reprise à de nombreuses occasions par la suite, toujours avec Jigsaw en exergue. Ici, même la belle Joy Adams, qui a eu la mauvaise idée d'aider le Punisher (et même de coucher avec lui, soulignons le) est victime d'une entaille profonde sur la joue, qui risque d'entamer à jamais sa beauté.

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samedi 13 novembre 2010

THE PUNISHER 37 (1990)

THE PUNISHER 37 : Perilous passage

(Mike Baron/Mark Texeira - 1990)

Avant de prendre la route du Vénézuéla (à bord d'une camionnette modifiée, dotée d'aîles retractiles) le Punisher fait un crochet du coté de l'entrepôt de son ami Microchip, qui ne donne plus signe de vie. Le temps de faire le ménage (se débarasser des dealers qui s'y sont installés) et Castle décolle pour l'Amérique du Sud. Il fait halte dans un hôtel de luxe, à l'est de Caracas, où la clientèle est composée en grande partie de trafiquants de drogue. Très vite, il rencontre la responsable des activités récréatives du lieu, une belle blonde du nom de Joy Adams, qui le mène là où pousse les fleurs de Pena, qui servent à synthétiser le dangereux stérilisant que Jigsaw et le Révérend produisent. Les ennuis ne font que commencer. Troisième partie d'une saga en six volets, seconde consécutive illustrée par Texeira.

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THE PUNISHER 36 (1990)

THE PUNISHER 36 : The neighborhood defense fund

(Mike Baron/Marx Texeira - 1990)

Suite du "Jigsaw Puzzle". Seconde partie. Cette fois, c'est Texeira qui se colle aux dessins. La série sortant deux fois par mois durant cette nouvelle saga en six parties, il fallait forcément du renfort pour laisser à Bill Reinhold le temps de respirer. C'est une bonne nouvelle car Texeira a un style ombragé, menaçant, expressioniste, qui convient très bien au Punisher. Lequel donne la chasse à Jigsaw à bord de son battlevan, lorsqu'il tombe par hasard sur un quartier du Bronx en proie à une guerre des gangs impitoyable. Le fugitif ayant décidé de trouver refuge chez les Cubes, un des deux camps adverses, Castle va donc mener à bien une rapide opération de nettoyage, avant de s'envoler pour le Vénézuéla. Presque "un récit dans le récit", en quelque sorte.

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vendredi 12 novembre 2010

THE PUNISHER 35 (1990)

THE PUNISHER 35 : Jigsaw Puzzle

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Voici la première partie d'une saga en six volets, intitulée "Jigsaw Puzzle". Le Punisher y aura pour principal antagoniste son vieil ennemi défiguré, Jigsaw (Puzzle en VF) mais aussi ... le Révérend, que tout le monde croyait mort, mais qui a survécu, et gère désormais un trafic de stupéfiants depuis le Vénézuéla. Un Révérend plus inquiétant que jamais : ses dons de guérison semblent encore plus incroyables qu'auparavant, et il a d'ailleurs promis à Jigsaw de le "réparer" en echange de sa collaboration. Le Punisher les repère après un raid contre des trafiquants colombiens, et avoir trouvé, en lieu et place de la cocaïne, un puissant stérilisant conçu à partir de feuilles d'un arbre très rare, ne poussant justement que dans les forêts du Vénézuéla, comme par hasard. A noter les premières vraies tensions entre Microchip et le Punisher, qui lui reproche de ne pas s'impliquer assez dans sa guerre contre le crime. Microchip n'a pas répondu aux sollicitations de son ami car il était en train de concevoir ... un jeu vidéo pour pc.

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THE PUNISHER 34 (1990)

THE PUNISHER 34 : Exo Skeleton

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Comment le Punisher pourrait-il donc venir à bout des Reavers, ces cyborgs à la pointe de la technologie, et sincèrement bien mieux armés que lui? La solution réside peut être dans la casse pour voitures du cousin de Microchip. Celui ci est en effet un grand fan d'armes divers et variées, un trafiquant qui possède un exo squelette, c'est à dire une armure de guerre, prête à l'emploi après quelques légères modifications. Microchip apporte les retouches nécessaires, et voilà un Frank Castle transformé en "War Machine" urbaine et prêt à en découdre avec les dangereux cyborgs. Franchement, Mike Baron exagère : même ainsi, le Punisher n'aurait pas du faire long feu devant la technologie avancée de ses adversaires.

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jeudi 11 novembre 2010

PUNISHER ANNUAL 3 (1990)

PUNISHER ANNUAL 3 : The progamma strain

(Mike Baron/Neil Hansen - 1990)

En 1990, le troisième annual du Punisher constitue la première partie d'une saga qui s'étend également sur les annuals de Daredevil, The Hulk et Silver Surfer : LIFEFORM. Progamma est une entreprise spécialisée dans la biotechnologie de pointe. Elle a été infiltrée par l'A.I.M (groupe de terroristes ultra avancés) et dévelloppe en grand secret un virus d'un nouveau type, qui entraine d'horribles mutations chez qui en est infecté. C'est le cas du fils d'un certain Prufrock, sénateur véreux et futur candidat à la Maison Blanche. En voulant mettre la main sur le virus, il va se mettre dans un sale pétrin, et muter jusqu'à devenir une sorte de monstre surpuissant. Le Punisher est sur le coup, et va tenter de l'éliminer, tout en incluant le paternel dans sa mission purificatrice. Mais cette nouvelle forme de vie est coriace, comme en témoignent les trois autres annuals qui vont suivre en 1990.

Au sommaire également :

Un nouveau rendez-vous avec les Punisher's fighting techniques. Castle nous dévoile certains secrets qui font de lui un as de la lutte à mains nues (par Salick et Texeira). Quelques pages réservées aux fans d'armement, avec le Punisher's Arsenal, qui présentent certaines des armes employées par Castle. Une brève aventure onirique du Punisher qui se retrouve face aux fantômes de ses victimes, par Greg Wright et Lee Sullivan (basique mais intéressant aux dessins). Et la classique aventure en solo de Microchip, qui pour dépanner une vieille dame ruinée par de faux philantropes, va s'en prendre lourdement à ces derniers, et démonter leur systéme véreux. Petite histoire très sympathique et drôlatique, signée Baron et Texeira.

mercredi 10 novembre 2010

THE PUNISHER 33 (1990)

THE PUNISHER 33 : Reaver fever

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Microchip est un génie de l'informatique imprudent : il a infiltré sans le savoir le réseau des Reavers, ces cyborgs à la pointe de la fusion entre humains et machines, qui à l'époque venaient à peine d'éliminer (c'est ce que tout le monde pensait) les X-men. Alors quand ceux ci débarquent à New-York avec l'intention d'éliminer les petits curieux, le Punisher a fort à faire pour sauver sa peau et celle de son allié. Face à la force de frappe des assaillants, les deux compères n'ont d'autre issue que de fuir par les égoûts, mais même là, les cyborgs ne lâchent pas l'os, et semblent bien décidés à mettre un terme à leurs existences. Après Doom, voilà à nouveau un adversaire qui sur le papier est bien plus coriace et redoutable que tout ce que le Punisher a pu affronter jusqu'alors. Survivra t'il à l'épreuve? Réponse dans le numéro 34.




THE PUNISHER 32 (1990)

THE PUNISHER 32 : Speedy solution

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Seconde et dernière partie des aventures du Punisher version biker. Qui pour éliminer le gang et le trafic de Crank orchestré par Hec Birch a trouvé un allié inattendu : l'ex mari de la petite amie de Hec, un certain Austin Lang. Une aventure finalement assez classique pour notre justicier, qui entre explosions, serpents à sonnettes, et cordes pour pianos en guise de piège mortel, va bien entendu réussir à accomplir sa mission, se débarasser de tout le monde, et rentrer pour se raser cette horrible barbe dont il s'est affublé pour ce dyptique au pays des motards. Une aventure divertissante, un peu décalée, du Punisher

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mardi 9 novembre 2010

THE PUNISHER 31 (1990)

THE PUNISHER 31 : Crankin'

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Ouliez la coke, le smack, l'héroïne, la nouvelle drogue de synthèse qui fait des ravages est le "crank". Très simple à fabriquer, elle peut rapporter très gros. Dans le sud ouest des States, plusieurs bandes de bikers rivales se sont spécialisées dans ce domaine bien particulier. Ce qui explique pourquoi le Punisher troque son battlevan et son costume en kevlar, pour une grosse Harley et une tenue de motard/loubard. Son but? Infiltrer un gang, les "Satan's lords", qui officie du coté de Soda Spring. Première étape indispensable, gagner la confiance de leur chef, un certain Hec Birch, qui se veut aussi poète et défenseur de l'environnement. Un personnage haut en couleur, mais qui devient ingérable lorsqu'il décide de consommer la drogue qu'il produit.

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THE PUNISHER 30 (1990)

THE PUNISHER 30 : Confession

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Même lorsqu'il désire se confesser, le Punisher finit par se tâcher les mains. Lors de son entretien intime avec le prêtre de St Luke, celui ci accepte d'absoudre Castle de ses péchés, en échange d'un petit "service". Il charge le Punisher de s'occuper du cas du boucher de Bayside, qui découpe en morceaux des jeunes femmes avant d'abuser d'elles. Inutile de dire que c'est exactement le type de mission devant laquelle notre justicier ne saurait reculer. Le coupable s'avérera être un sculpteur/modeleur qui travaille pour le musée de la culture populaire, à Boston, et qui utilise les membres découpés à ses victimes pour constituer une réplique fidèle de Jeanne d'Arc. Un artiste complétement dérangé, en somme, et qui a bien mérité sa punition.

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lundi 8 novembre 2010

THE PUNISHER 29 (1990)

THE PUNISHER 29 : Too many Dooms

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Seconde partie de la rencontre entre Doom et le Punisher, qui est invité au château du seigneur de Latvérie. Pour y apprendre que le Fatalis qui lui donne la chasse n'est pas le vrai, mais un robot qui joue son propre rôle. C'est en tout cas ce qu'on essaie de lui faire croire. Afin d'avoir une nouvelle monnaie d'echange, Castle s'empare d'une toile représentant les parents du dictateur latvérien, et avec Microchip, il reprend la route des Etats-Unis à bord d'un hélicoptère volé à Doom. Qui est le robot? Qui est le vrai Doom? En tous les cas, le Punisher s'en sort admirablement bien, en se permettant même un peu d'humour et d'irrespect face à un adversaire bien plus puissant que lui, sur le papier.

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THE PUNISHER 28 (1989)

THE PUNISHER 28 : Change partners and dance

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1989)

Les numéros 28 et 29 font partis d'un vaste crossover intitulé "Acts of vengeance" et qui concerne nombre de titres Marvel. La règle est simple : Les plus grands super vilains de la planète echangent leurs adversaires respectifs, afin de bénéficier de l'effet de surprise et en venir à bout. C'est ainsi que le Caïd (Kinpin en VO) reçoit une proposition de la part de Fatalis (Doom en VO). Le monarque de Latvérie promet de régler le cas du Punisher en une semaine. Du reste, il l'attaque avec un robot à son image, un tank, et des hommes de main, mais rien n'y fait. Castle sollicite l'aide de son allié Microchip et ensemble, ils partent en Latvérie. Leur mission? S'emparer d'un joyau appartenant à Doom, afin d'avoir une monnaie d'echange contre l'assurance que celui ci leur fiche la paix. Cette fois, le Punisher s'attaque a lourd, très lourd, et c'est Reinhold qui s'y colle aux crayons, pour sa première apparition sur le mensuel Punisher. Sobre, anguleux, classique, Bill n'a pas le génie formel des grands dessinateurs Marvel, mais son trait fonctionne et séduira bonne partie du public et de la critique.

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dimanche 7 novembre 2010

THE PUNISHER 27 (1989)

THE PUNISHER 27 : Your tax dollars at work (1989)

(Mike Baron/Russ Heath - 1989)

Seconde et dernière partie du dyptique réalisé par Russ Heath. Loin d'être inoubliable. Le Punisher et Wiese, un technicien militaire décidé à révéler aux grand public un scandale lié à la construction d'un sous-marin nucléaire, détournent un bâtiment de la Navy, prennent en otage le commandant, et dévoilent le pot aux roses sur les fréquences radio commerciales, puis militaires, avant de faire exploser un sous-marin expérimental, et de s'en sortir sans le moindre problème. Mike Baron exagère le trait, à coup sur. Quand à Frank Castle, on apprend qu'il ne paie pas d'impôts. Cela n'est pas étonnant : quelle activité pourrait-il bien déclarer? Redresseur de torts rémunéré par ses victimes?

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THE PUNISHER 26 (1989)

THE PUNISHER 26 : The whistle blower

(Mike Baron/Russ Heath - 1989)

Pendant deux mois, à partir de ce numéro, le mensuel Punisher va être proposé tous les quinze jours. La rançon du succès, en quelque sorte. Ce qui explique l'arrivée de Russ Heath, pour un dyptique dont le numéro 26 constitue la première partie. Le Punisher va se mêler à un scandale concernant un abus de bien et détournement de fond, dans la construction d'un sous-marin nucléaire qui n'est finalement pas aux normes, et constitue une catastrophe écologique ambulante. Aidé par Wiese, un haut technicien de la marine américaine, qui est décidé à tout révéler aux journaux de son pays, Castle va infiltrer une base top secret, et emprunter un petit sous-marin expérimental pour arriver à ses fins. On a connu Mike Baron plus subtil dans ses scénarii. Quand à Russ Heath, ses dessins manquent d'application et de finesse. On sent bien qu'il fallait produire deux numéros de plus, quitte à ce que ce ne soient pas, loin de là, les meilleurs de la série.

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samedi 6 novembre 2010

THE PUNISHER 25 (1989)

THE PUNISHER 25 : Sunset in Kansas

(Mike Baron/Erik Larsen - 1989)

Le Punisher a retrouvé Iris Green. C'est elle qui dirige la secte du "Eternal Sun", sur l'île d'Hokkaido. Avec l'aide des Shadowmasters, du maître Yakamoto et de sa fille Katherine, le justicer va porter un coup fatal à l'organisation, et pour finir le travail, rentrer aux States pour s'attaquer au sénateur Hargreaves. Ce dernier, un ancien vétéran du Viet-Nam, est en collusion avec Iris Green, et s'apprête à vendre des secrets militaires aux japonais. Ce numéro 25 est un "giant sized issue", comme souvent pour les numéros anniversaires à l'époque (25/50/100...) et il fait 48 pages (pubs incluses). En combattant côte à côte, Frank Castle et Katherine Yakamoto sont-ils attirés l'un par l'autre? Le premier cité a d'ailleurs le mot de la fin, à la dernière case de l'album : "Cher Journal de guerre : Je pense que je suis amoureux. Chaque fois que je tiens cette femme dans mes bras, c'est un vrai feu d'artifice". Tout cela sur fond d'explosion, résultats des efforts des deux complices. Le Punisher a de l'humour.

Inédit en VF

PUNISHER GALLERY : MICROCHIP

MICROCHIP

Nom véritable : Linus Lieberman

Crée par Mike Baron et Klaus Janson, le personnage de Microchip est apparu pour la première fois sur les pages de Punisher 4, en 1987. Son rôle est de fournir le Punisher en armes (dont il construit ou modifie la majeure partie), de gérer l'aspect logistique de la croisade de ce dernier contre le crime, outre ses compétences informatiques, qui lui permettent de s'insérer dans les réseaux les mieux protégés du monde, et d'accèder à toute sorte de données top secrètes. Il a d'ailleurs commencé sa carrière comme hacker, un des plus compétents au monde. Linus avait un fils adoptif (en réalité son neveu), Microchip Jr, qui a brièvement participé, aux cotés de son père et du Punisher, aux aventures de Frank Castle, mais il a vite été tué par un ninja, au numéro 9. Il est notable que la fin des trois titres réguliers consacrés dans les années 90 au Punisher (Punisher / War Journal / War Zone) correspond également à la disparition de Microchip. En désaccord avec Castle sur ses méthodes et l'évolution des obsessions de celui ci, Linus choisit de le remplacer par un nouveau "Punisher" et séquestre son ancien partenaire, pour son bien et sa santé mentale. Mais bien mal lui en prend : Micro sera abattu par l'agent rénégat du Shield, "Stone Cold", sans que cela n'émeuve particulièrement un Punisher plus déterminé que jamais.

Très récemment, le criminel Hood a réssuscité Linus (grâce à ses pouvoirs mystiques gagnés après un pacte avec un démon mineur) et a sollicité son aide contre le Punisher, en échange de la résurrection de son fils.
Microchip est l'allié par excellence du Punisher, le seul qui ait eu le privilège de l'accompagner pendans presque une décennie, de le comprendre, de partager sa folle croisade. Les nostalgiques du Punisher première mouture (Mike Baron, le premier "War Journal"...) souhaiteraient-ils la reformation, un jour prochain, du duo terrible des nineties?






vendredi 5 novembre 2010

THE PUNISHER 24 (1989)


THE PUNISHER 24 : Land of the eternal sun

(Mike Baron/Erik Larsen - 1989)

Le Punisher se rend au Japon, sur l'île d'Hokkaido, après avoir reçu l'invitation du grand maître du Ninjustsu, Hatsu Yakamoto. En gravissant la montagne qui mène à la demeure de celui, il doit repousser l'assaut d'un guérrier ninja de la secte du "soleil éternel" et ne doit son salut qu'à l'aide de Yakamoto lui même. Le vieux sage lui fait part de son désir de créer une école pour ninja aux Etats-Unis, dont Frank Castle serait le maître (mais celui ci refuse) et l'informe de la situation au Japon, et des activités du "Eternal Sun", qui voudrait restaurer la grandeur impérial du pays. Le Punisher retrouve parmi les élèves de Yakamoto les "Shadowmasters", un groupe de mercenaires rompus aux arts martiaux, qu'il avait précedemment connu sur les pages du Punisher War Journal, le second titre dédié au Punisher à l'époque.

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THE AMAZING SPIDER-MAN 129 (1974)

THE AMAZING SPIDER-MAN 129 : The Punisher strikes twice

(Gerry Conway/Ross Andru - 1974)

Première apparition historique du Punisher, sur les pages d'Amazing Spider-man! C'est sous la plume de Gerry Conway, qui invente là un anti-héros au croisement de Mak Bolan (L'Exécuteur) et de Charles Bronson (dans Un justicier dans la ville), que nait notre personnage favori. Nous le découvrons associé au Chacal, alias Miles Warren, le prof de biologie de Peter Parker, qui hait secrétement son élève depuis qu'il le tient pour responsable de la mort de Gwen Stacy, dont il était également amoureux. Sa vengeance sera terrible, et dans un premier temps, il parvient à convaincre Frank Castle d'éliminer le tisseur de toile. Le Punisher d'alors est encore très obtus, crédule, loin d'être le personnage complexe qu'il deviendra ensuite. Il mord à l'hameçon et heureusement, échoue dans sa tentative. Sous les crayons de Ross Andru, Castle semble avoir la quarantaine, un physique massif et frustre. Il rajeunira par la suite, semble t'il. Ses origines ne nous sont pas encore vraiment dévoilées, ses motivations restent floues. Cette première apparition n'est qu'une ébauche de ce qui viendra dix ans plus tard, quand les temps seront mûrs pour la consacration du Punisher. En attendant, ce numéro historique est absolument incontournable pour tous les grands sentimentaux que nous sommes.

En VF : Intégrale Spider-man 1974 ( Strange n°107 / Strange Spécial Origines n°250bis )