mardi 4 janvier 2011

THE PUNISHER 61 (1992)

THE PUNISHER 61 : Crackdown

(Mike Baron & Marc McLaurin/Val Mayerick - 1992)

Puisque Frank Castle a une dette envers Luke Cage, le moment est venu de la payer. Sa mission sera de l'aider à "désinfecter" un immeuble transformé en plaque tournante de la drogue à Chicago, tout en ne tuant personne et en faisant preuve d'un tact qui ne lui est pas coutumier. Du reste, le Punisher est toujours "black" et personne, pas même son nouvel associé, ne l'a reconnu, et pour cause! Une aventure finalement assez classique, où notre justicier résiste autant qu'il peut à jouer de la gachette, mais finit par céder à ses vieilles habitudes quand la situation se fait désespérée. L'occasion encore pour Mike Baron de revenir assez lourdement sur les ghettos afro-américain et la condition des noirs aux Etats-Unis. Pendant ce temps, le Kingpin est tombé de haut (merci Daredevil) et c'est George, son odieux comptable, qui prend la relève sur le délicat problème du Punisher : comment faire pour s'en débarasser une bonne fois pour toutes? On lui souhaite bien du plaisir.

Inédit en VF

lundi 3 janvier 2011

THE PUNISHER 60 (1992)


THE PUNISHER 60 : Escape from New-York

(Mike Baron & Marcus McLaurin/Val Mayerik - 1992)

Le Punisher est donc devenu ... noir, depuis l'intervention de chirurgie plastique de l'infirmière junkie Melinda Brewer. Première répercussion de ce changement étonnant : alors qu'il fait route vers Chicago et s'assoupit au volant, Frank Castle est arrêté par des policiers qui le contrôllent sans ménagements, ce qui provoque une rixe à caractère raciste. Heureusement, le monde Marvel est très petit : Luke Cage, "héros à louer" doté d'une peau plus dure que le diamant (et donc quasi invulnérable) passait par là et va le tirer d'affaire. Les deux compères vont ensuite s'associer pour investir une des vieilles caches du Punisher, censée contenir un bon paquet d'argent (Cage fait toujours payer ses services!) et de nombreuses armes (Castle en aurait bien besoin). C'est Val Mayerik qui illustre ce team-up surréaliste qui a pour mission première de mettre le doigt sur les brimades racistes subies par la communauté afro américaine. Style basique et honorable, avec un lointain voisinage de la touche Ron Lim.

Inédit en VF

dimanche 2 janvier 2011

THE PUNISHER 59 (1992)

THE PUNISHER 59 : The final days part 7 (Changes)

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1992)

Le Punisher et Melinda Brewer (une ancienne infirmière chargée de lui reconstuire le visage, lacéré par Jigsaw il y a quelques épisodes de cela) luttent contre les hommes du Kingpin, avant que puisse commencer la véritable opération de chirurgie plastique que tous les lecteurs attendent : Castle va t'il retrouver un visage correct ? En tous les cas, son souhait est d'être méconnaissable même pour ses amis, de manière à pouvoir continuer sa lutte contre le crime plus sereinement. Et il ne va pas être déçu! Tout d'abord, alors qu'il est inconscient, des junkies s'introduisent dans l'infirmerie désaffectée qui sert de salle opératoire. Melinda s'en débarasse avec une mitraillette. Melinda qui officie avec une blouse, un décolleté plongeant sur deux obus, et des hauts talons. Un spectacle pour les yeux. Melinda qui remplit sa tâche à la perfection : qui pourra identifier Frank Castle, avec son nouveau visage? Frank est désormais ... noir !!! Pour un changement, c'est un changement. Les "Final days" s'achèvent sur ce coup de théâtre un peu forcé. Quand au Kingpin, rira bien qui rira le dernier : encore quelques semaines, et c'est Daredevil qui se chargera de le faire plonger (en Vf dans un album en souscription édité par Semic : La chute du Caïd). Bien fait pour le gros malfrat.

Inédit en VF

samedi 1 janvier 2011

THE PUNISHER 58 (1991)

THE PUNISHER 58 : The final days part 6 (The noose tightens)

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1991)

Défiguré, blessé, le Punisher est aux abois. Mais pas encore mort, et qui plus est bien épaulé par son fidèle ami, Microchip. Les deux compères se sont réfugiés dans un parc d'attraction abandonné, dans une sorte de vieux train fantôme. Même débusqué, Castle ne perd pas son sens du carnage, et on le voit même débarquer l'arme au poing dans un des convois du manège, pour une splash page délirante. Le Kingpin n'a pas encore digéré son évasion, et décide de supprimer tous ces hommes de main incompétents qui le frustrent du plaisir de savoir son ennemi à sa merci. Quand au Punisher, il va devoir recourir aux services d'un chirurgien plasticien pour reconstruire ce qui peut l'être de son visage : bonne pioche, puisqu'il s'agit d'une plasticienne, fichtrement bien gaulée et vêtue comme une prostituée (Castle lui en fait d'ailleurs courtoisement la remarque), comme quoi le hasard fait bien les choses. Sauf que les hommes du Kinpin avaient bien flairé l'affaire...

Inédit en VF