vendredi 31 décembre 2010

THE PUNISHER 57 (1991)

THE PUNISHER 57 : The final days part 5 (America's most hunted)

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1991)

Déroute totale pour Frank Castle, dans la panade jusqu'au cou : il vient de s'évader du pénitencier de Rykers Island, mais très vite ceux qui l'ont aidé se rendent compte qu'ils se sont trompé (ils devaient libérer un certain Derek Pike) et lui expédient une balle dans l'épaule. En plus de cela, le Punisher a été défiguré par Jigsaw durant son séjour dans les geôles. Son dernier repaire secret a été forcé, et son chien, Max, a été abattu. D'ailleurs c'est la première fois que nous voyons Frank pleurer depuis la mort de sa famille, et c'est pour un animal de compagnie. Gros dur, va. Les petits voyous qui se sont infiltrés chez lui vont donc le payer très cher, pour ce qui ressemble fort à un dernier baroud d'honneur. A moins que Microchip n'arrive en dernier recours, pour lui apporter une aide précieuse? Le pathos augmente, une irrésistible sensation de fin de règne plane sur ces "final days" qui deviennent réellement adictifs. Même Haynes fait des progrès dans les scènes où le Punisher se déchaine une dernière fois. Ce numéro existe avec une cover sur papier bistre ajoutée à la cover classique, qui se trouve derrière. Un des plus poignants depuis la création du personnage. En bonus deux pin-ups de Lazellari et Bagley.

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jeudi 30 décembre 2010

THE PUNISHER 56 (1991)

THE PUNISHER 56 : The final days part 4 (The jailhouse rock)

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1991)

Emprisonné à Rykers Island, le Punisher est vraiment dans de sales draps. Tout d'abord, il est pris au milieu d'une guerre des clans entre aryens racistes et afro américains ultra violents. Puis il est capturé par cette dernière faction, avec à sa tête une vieille connaissance du nom de Gregario (voir Circle of blood pour ce personnage), qui demande à Jigsaw de se venger de notre justicier. Une fois encore, Frank Castle est donc défiguré à coups de couteau par son vieil ennemi lui même horriblement mutilé, puis emmené à l'hôpital du pénitencier, dans l'attente d'être achevé discrétement. Seulement voilà, le Punisher a un ami dans la place, un certain Derek Pike dit le Cannibal, qui projetait de s'évader. Gravement blessé, il va devoir renoncer, mais la tentative offrira tout de même l'occasion au Punisher pour se faire la malle. Durant ce temps, Microchip est parvenu à rentrer aux States (il avait été abandonné en Thaïlande par les hommes de Kingpin, et a gagné son billet retour en explosant le high score d'un jeu d'arcade qu'il a lui même crée. Vous n'avez pas tout saisi? Lisez donc cette aventure et vous verrez...) et il s'est fait faire pour l'occasion un nouveau look, muni de fausse barbe et de cheveux artificiels. La revanche couve.

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mercredi 29 décembre 2010

THE PUNISHER 55 (1991)


THE PUNISHER 55 : The final days part 3 (Punisher plea bargain)

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1991)

Le procès de Frank Castle peut débuter, et ce n'est pas son avocat, un certain Pritchard, qui va le tirer d'affaire : il est en effet à la solde du Kingpin qui lui offre une prostituée en échange de ses services. Toutefois, pour recevoir une peine un peu moins lourde, Frank finit par plaider coupable, sans pour autant que la cour soit plus clémente (le procureur également est corrompu). Il est en définitive condamné à une très longue peine aux quartiers de haute sécurité de Rykers Island, où la situation interne est explosive. Plusieurs groupuscules s'y livrent une guerre sans merci, sur fond de racisme patent. On trouve ainsi différentes factions, comme la "Aryan nation" ou encore celle des afro américains, la "Nubian nation". Mais surtout, on y trouve également Jigsaw, l'ennemi historique du Punisher, toujours aussi laid et visqueux. A noter que pendant ce temps, Kingpin relâche Microchip, comme prévu, ou presque. Le pauvre hacker est débarqué en Thaïlande, au milieu de nul part, et il va devoir se remuer pour rentrer chez lui aux States. La couverture effrayante est signée Joe Quesada, et nous trouvons en fin de revue une autre pin-up signé Pacella.

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mardi 28 décembre 2010

THE PUNISHER 54 (1991)

THE PUNISHER 54 : The final days part 2 (The squeeze)

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1991)

Suite de la saga estivale de l'été 1991. Le Punisher n'a pas le choix : s'il veut récupérer son ami Microchip autrement qu'en petits morceaux, via colis postaux, il va devoir éliminer le concurrent le plus sérieux du Kingpin, un certain Howard Nees. Pour Frank Castle, une mission élémentaire, qu'il porte à son terme à la première tentative, à bord d'un véhicule d'assaut futuriste et improbable, à coté duquel son habituel battlevan ressemble à une vieille coccinelle. Le problème est que la police arrive très vite sur les lieux de l'incident (pour une fois...) et prend notre justicier au piège. Rappelons sa déontologie : ne jamais tirer sur les forces de l'ordre. Au point de bien vouloir se laisser capturer! Signalons la première apparition sur le mensuel du chien du Punisher, un certain Max, qu'il nourrit grâce à une machine automatique. Castle est trop souvent absent pour jouer aux gentils maîtres casaniers. En bonus deux pin-ups signées Tod Smith et Delgado.

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lundi 27 décembre 2010

THE PUNISHER 53 (1991)

THE PUNISHER 53 : The final days part 1 (The finger)

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1991)

C'est le début de la série estivale sur le titre Punisher, ce qui signifie double dose de notre héros préféré. Pour ce premier volet des "Final days", c'est Microchip qui est, bien malgré lui, la grande victime des événements. En effet, Kingpin rencontre de gros problèmes avec Howard Nees, un concurrent indélicat qui lui fait un peu trop d'ombre, sur le marché de la drogue new-yorkais. Son objectif : demander à Frank Castle de s'occuper du cas du nouveau venu, afin de s'assurer le contrôle total et en toute sérénité. Bien sur, le Punisher n'aurait aucune raison d'accepter un telle requête, sauf que son ami Microchip a été enlevé et drogué par les hommes de Wilson Fisk. Et pour encore mieux appuyer leurs propos, ceux ci ont même coupé un des doigts du hacker captif, qu'ils ont envoyé en colis express à Castle. Sa réaction va être violente : il décide de débarquer directement chez le Kingpin, pour une explication musclée. Le tout est toujours dessiné par Hugh Haynes, sans grâce ni audace particulières. Ce qui n'entame en rien le suspens haletant qui semble poindre dans cette première partie.

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dimanche 26 décembre 2010

THE PUNISHER 52 (1991)

THE PUNISHER 52 : Lupe

(Mike Baron/Paul Guinan - 1991)

Yolanda Juarez a tout pour être heureuse : elle sort de la maternité avec son petit Ricardo entre les bras, et son boy friend a promis de décrocher de la drogue pour l'aider à élever sa progéniture. Mais tout bascule lorsqu'elle a le malheur de prendre un taxi sauvage pour rentrer chez elle. C'est la diabolique Lupe (la Louve, en espagnol, un surnom bien choisie) qui est à son bord, et elle ne va pas hésiter un instant à tuer la mère pour ensuite revendre le fils à un couple stérile prêt à payer le prix fort pour une adoption illégale. Le Punisher tombe pratiquement par hasard sur le cadavre de Yolanda, et grâce aux papiers de la maternité qu'elle avait avec elle, remonte la piste de la criminelle. Qui commet la maladresse d'enchaîner presque aussitôt avec un nouveau meurtre en pleine rue, toujours dans le même but. La goutte d'eau qui fait déborde le vase : même si Frank Castle est toujours embarassé quand il doit tabasser une femme, il saura vaincre ses réticences devant cette montagne de muscles prête à tout pour de l'argent facile. Paul Guinan, inconnu au bataillon, débarque sur le titre pour ce numéro 52. Son punisher est par trop statique, et son style a encore besoin de s'affirmer. Un épisode de transition qui a le mérite de frayer dans des eaux jusque là infréquentées par le justicier implacable.

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vendredi 24 décembre 2010

THE PUNISHER 51 (1991)

THE PUNISHER 51 : Golden Buddha

(Mike Baron/Tom Morgan - 1991)

Li Pung et sa famille sont de bons restaurateurs hong-kongais, qui ont ouvert un charmant local asiatique à New-York. C'est là que Frank Castle aime manger son plat de nouilles avec baguettes, pour se détendre entre deux missions suicides. Pas de chance, un gang laotien, les "Savage tigers", débarque en plein repas pour rançonner les clients, puisque le patron refuse de verser une protection mensuelle en argent sonnant et trébuchant. Le Punisher n'aime pas être dérangé en plein repas, et va recourir à un gang rival pour déclencher une mini guerre entre asiatiques, qui va vite prendre une tournure surprenante. Li Pung serait un ancien général de l'armée chinoise, aurait du sang sur les mains, et serait derrière le vol d'un buddah en or de trente cinq mètres de haut. Bref, un imbroglio sino-laotien avec un Punisher désabusé au milieu, voilà pour la substance de ce numéro assez commun, dessiné par un nouveau venu sur ce titre, Tom Morgan, qui évoque souvent le dynamisme de Portacio, en moins soigné. En bonus, en fin d'album, deux pin-ups de qualité réalisées par José Massaroli et Scott Williams.

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jeudi 23 décembre 2010

THE PUNISHER 50 (1991)

THE PUNISHER 50 : untitled

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1991)

Alors que Frank Castle décide de se rendre dans une église pour une rapide confession (à la grande surprise du prêtre à qui il confie une soixantaine de meurtres...), il est abordé par une vieille dame qui le confond avec un officiant, et sollicite son aide. En effet, le fils de cette dernière aurait été assassiné alors qu'il travaillait avec l'architecte ingénieur Yo-Yo Ng (essayer de le prononcer pour voir) sur le barrage géant du Sud Colorado. C'est que le Yo-Yo en question est un grand escogriffe : il a utilisé une grande partie des fonds d'état pour ses propres visées, et depuis le barrage est une gigantesque erreur qui menace de s'effondrer au moindre problème sérieux. Le Punisher va donc rendre visite à l'architecte indélicat qui s'est réfugié dans une sorte de bio-sphère, en compagnie d'autres scientifiques (criminels). Point n'est besoin de mitraillette ou de grenade, l'arme préférée de Yo est un ... yoyo, bien entendu, aux lames affilées et à la corde coupante, au point de lacérer les gants du Punisher. Toutefois, ajoutez un barrage défaillant, un psychopathe armé d'un yoyo justement, et l'aide logistique de Microchip, et vous obtiendrez, cela va de soi, une mixture explosive comme les aime Frank Castle. C'est aventure est considérée comme "double size issue", comme souvent les multiples de 25, à l'époque. En complément nous trouvons un bref récit de six pages réalisé par Marc McLaurin et Roderick Delgado. Dans "Bark like a dog", un vulgaire violeur sans envergure se vante, dans la cour du pénitencier de Ryker's Island, d'avoir affronté le Punisher et d'avoir survécu. Sauf que personne ne le croit, et que son récit fantastique va être vite démasqué. Anecdotique, voire sans intérêt.

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mercredi 22 décembre 2010

THE PUNISHER 49 (1991)

THE PUNISHER 49 : Death below zero

(Chuck Austen/Ron Garney - 1991)

L'ouest de la Pennsyvlanie est constitué de grands espaces semi déserts, qui le sont encore plus l'hiver, quand il sont recouverts de neige et de glace. L'endroit idéal pour retenir contre son gré la femme d'un riche entrepreneur, Carla Sommerville, et demander une rançon. Sauf lorsque l'info remonte jusqu'aux oreilles de Frank Castle qui décide de se mêler à l'enlèvement. Les ravisseurs voient donc débouler le Punisher dans leur petit chalet, et réussissent même à l'atteindre assez salement d'une balle dans le flanc, qui va diminuer les performances de notre héros. Ajoutez à cela un froid polaire, et vous obtiendrez une leçon de survie en milieu hostile peu commune. Castle va même utiliser les blocs de glace et le poids de ses adversaires pour s'en sortir indemne, ce que nous illustre avec brio Ron Garney, dont l'utilisation des ombres et l'encrage marqué convient bien à la série. A force de passer du chaud (Le Moyen-Orient aux numéros 47 et 48) au froid (l'Islande dans le 46 et ici encore) le Punisher va finir va nous faire une grosse bronchite.

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mardi 21 décembre 2010

THE PUNISHER 48 (1991)

THE PUNISHER 48 : The brattle gun part 2

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1991)

Le Punisher est au Moyen-Orient, au Trafia, plus exactement, et il n'est pas seul, puisqu'accompagné par Morris Brattle, ingénieur et créateur d'un super canon que le dictateur local (sorte de petit Saddam d'opérette) utilise à des fins d'expansion. Si sa mission est de participer au sabotage de l'engin, il est vite capturé, torturé (ironie du sort par Saracen, un mercenaire contre qui il a une dent toute personnelle) et ligoté sur la bouche du canon sur le point d'éructer. Mais c'est sans compter sur l'arrivée inopinée des soldats du Zukistan, dont les tanks menés par Microchip lui même surgissent du désert à point nommé. Le Punisher n'en finit plus avec les retrouvailles : dans les geôles du Trafia il rencontre une espionne israélienne, Rose Kugel, qu'il croyait avoir perdu définitivement au numéro 7. A partir de là tout s'enchaîne, entre jeux politiques, trahisons, explosions (le canon avait un défaut structurel) et pure vengeance, de retour en Amérique. Si le Punisher avait dans un premier temps sauvé la vie de Brattle, à leur première rencontre, tout indique qu'il a depuis changé d'opinion et qu'il regrette son geste. Avec une couverture hilarante, en ces temps de première guerre du golfe (Next stop : Baghdad)

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lundi 20 décembre 2010

THE PUNISHER 47 (1991)

THE PUNISHER 47 : The brattle gun

(Mike Baron/Hugh Haynes - 1991)

Avec le Punisher, le lecteur peut voir du pays. Après les froides étendues polaires, nous retrouvons cette fois Frank Castle au Moyen-Orient. Ce qui s'explique aisément par la première guerre du golfe ; difficilement les scénaristes made in marvel pouvaient ignorer l'actualité politique, encore moins Mike Baron qui ne cache pas ses idées bellicistes. Mais reprenons depuis le début : le Punisher fait par hasard la connaissance d'un certain Morris Brattle, ingénieur de génie et père d'un canon à longue portée des plus destructeurs. Après lui avoir sauvé la vie au passage, il le présente à Microchip, ce qui n'est pas sans provoquer un lourd cas de conscience : celui ci est en effet un partisan sioniste alors que Brattle a vendu son arme meurtrière à un état arabe voisin, le Trafia. Le canon n'est pas non plus parfait, il souffre d'un défaut structurel sur sa paroi extérieure, qui fait que son créateur va devoir se rendre sur place (au Trafia donc) pour savoir comment agir. Il sera accompagné du Punisher, puisque Micro a eu la bonne idée de faire un deal surprenant avec l'ingénieur : lui offrir un million de dollars en echange d'un acte de sabotage contre sa propre invention. Une fois sur place, les événements se précipitent, et Frank Castle est fait prisonnier par le dictateur local, une sorte de sosie de Saddam, caricature du dictateur arabe. Dommage que ce soit Haynes qui illustre cette aventure en deux parties car je n'aime toujours pas son (absence de) style. En bonus, deux pin-ups signés Vancata et Ross.

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dimanche 19 décembre 2010

THE PUNISHER 46 (1991)

THE PNISHER 46 : Cold cache

(Mike Baron / Hugh Haynes - 1991)

Frank Castle et Linus Lieberman (alias Microchip) reçoivent la visite d'un bien curieux et inattendu personnage : un vieillard du nom de Rudolf Brunner, ancien pilote d'élite de la Luftwaffe, qui a travaillé pendant la seconde guerre mondiale aux cotés du père de Micro, avec l'armée nazie. Le géniteur était lui aussi un petit génie dans son domaine, et il avait inventé un puissant canon à particules installé à l'avant d'un bombardier, qui devait semer la terreur aux Etats-Unis. Sauf que l'avion s'est abimé en mer, plus précisément au large de l'Islande, et qu'il a depuis été conservé admirablment par les blocs de glace l'emprisonnant. Avec la fonte de ceux ci, le moment de la "réapparition" de l'engin est arrivé, et il semblerait qu'il intéresse pas mal de monde, dont un groupuscule terroriste d'ex allemands de l'est, le "New Model Army". Afin d'éviter que le canon tombe entre de mauvaises mains, les trois hommes partent ensemble pour la banquise artique où ils vont tâcher de récupérer l'arme du père de Linus, mais aussi de survivre aux assauts de leurs concurrents, qui ne vont pas manquer de semer le trouble. Microchip en profitera pour faire exploser un avion de chasse avec un simple hélicoptère de poche télécommandé. Du grand art. Ce qui n'est pas le cas des dessins d'Hugh Haynes, par trop brouillon et peu à l'aise avec les expressions faciales. Mike Baron promène son Punisher à travers le monde, et ça ressemble parfois trop à du mauvais James Bond.

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samedi 18 décembre 2010

THE PUNISHER 45 (1991)

THE PUNISHER 45 : One way fare

(Chuck Dixon / Tod Smith - 1991)

C'est pour une fois Chuck Dixon qui s'attelle à la réalisation de ce numéro, permettant à Mike Baron de souffler quelque peu. Deux événements distincts vont finir par se recouper. Tout d'abord, Rogofsky, un trafiquant de meth qui a tué un enfant de six ans, victime colatérale d'un réglement de comptes entre dealers, et qui a été libéré sous caution. Une victime idéale pour la croisade du Punisher, qui ne saurait accepter une telle injustice, surtout quand le criminel prend la tangeante et echappe à la police. Mais aussi un mystérieux assassin de chauffeurs de taxis, déjà auteur de cinq délits en quelques semaines, qui pousse Frank Castle à sillonner les rues des quartiers new-yorkais incriminés à bord d'un taxi modifié par son ami Microchip : une véritable machine de guerre blindée et truffée de gadgets mortels. Dans le petit monde du Punisher, le hasard fait bien les choses. En prenant Rogofsky en chasse, le justicier implacable ne se rend pas compte que son passager du moment, bien au chaud à l'arrière, est aussi l'assassin qu'il recherche. Bien que franchement, il n'ait rien vu venir : comment pouvait-il deviner que celui ci était une femme, assoifée de vengeance contre les cabbies pour une motivation toute personnelle? A compléter cet épisode, deux mini posters du Punisher, signés Portacio et Texeira.

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vendredi 17 décembre 2010

THE PUNISHER 44 (1991)

THE PUNISHER 44 : Flag burner

(Mike Baron / Neil Hansen - 1991)

Cap sur l'Iowa, haut lieu des Wasp américains qui votent pour les républicains, et n'ont en général que peu de sympathie pour les gens de couleur. Y trouver un rapeur est donc chose rare, surtout à l'époque. C'est pourtant le cas d'un certain Arc Light, qui outre une prose acerbe contre son pays, a pris l'habitude de clôre ses prestations musicales en faisant brûler un drapeau américain. Ce qui va lui attirer la haine des fermiers locaux, et l'aide de Frank Castle qui passait par là, et lui évite le lynchage. Irrésistible occasion de faire le point sur deux choses. Tout d'abord le rap à la fin des années 80. On est ici plus près des performances de Sydney et du break dance des origines, que de la soupe commerciale bling-bling et des réglements de compte aussi sanglants que puérils entre east et west coast. Mais aussi : que pense le Punisher du rap? La réponse est claire, je cite : "C'est juste de la mauvaise poésie mise en rythme" et encore "La musique consiste en trois choses. Rythme, mélodie et harmonie. Alors, où sont la mélodie et l'harmonie?". Passées ces considérations mélomanes, place à l'action. Les deux compères vont avoir la malchance de rencontrer dans leur fuite des trafiquants d'amphétamine, dont l'un des deux est le neveu d'un politicien local véreux. Presque de la routine pour le Punisher, habitué à d'autres calibres bien plus dangereux. C'est pour une fois Neil Hansen qui s'occupe de la partie graphique, pour un résultat assez honorable. Tout juste regrettera t'on une fin un peu baclée, les deux trois dernières planches auraient gagné à être plus dévellopées et argumentées.

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jeudi 16 décembre 2010

DEADPOOL : SUICIDE KINGS 5 (2009)

 


 DEADPOOL : Suicide kings part 5

(Mike Benson & Adam Glass/Carlo Barberi - 2009)

C'est le grand final pour la mini série Deadpool : Suicide kings, featuring The Punisher, bien entendu. Et la dernière ligne droite commence avec un grand affrontement entre les Démolisseurs, ce gang de super malabars au service de Hood, qui ont pour mission de trucider Deapool et Spidey. Le Punisher débarque dans la mêlée avec un costume tout à fait étonnant! Le voici portant les armes et la tenue de La Licorne, ancien vilain de seconde zone, ennemi plus particulièrement d' Iron Man. Mais aussi, sur le planeur du Bouffon Vert et avec l'arme sonique de Klaw au poing. Bref, un mélange surprenant pour une apparition surréaliste, tout comme est surréaliste l'affrontement définitif entre le mercenaire mutant (à qui il manque à nouveau une main et une partie de bras) et Tombstone, agrémenté de phacochères cannibales. On ne le dira jamais assez, Deadpool est un titre déjanté, qui oscille continuellement entre humour potache, grosse blague hilarante, et aventures déconcertantes et imbécilles, selon l'humeur du scénariste et le juste dosage des ingrédients. Suicide Kings echappe au naufrage et reste lisible, même si ça n'est pas, et de loin, une lecture inoubliable. Quand au Punisher, il ne semble là que pour faire étalage de sa gallerie de gadgets, en bon exterminateur inflexible et acharné. Pas de psychologie ni de finesse, Castle est ici pour l'action, sans la moindre subtilité. Vous voilà prévenus.

EN VF : Marvel Icons HS 19
 

mercredi 15 décembre 2010

DEADPOOL : SUICIDE KINGS 4 (2009)

 
DEADPOOL : Suicide kings part 4

(Mike Benson & Adam Glass/Carlo Barberi - 2009)
 
Avant dernier volet de la saga "Suicide Kings", qui aura le don de surprendre tous ceux qui ne sont pas au fait des pouvoirs auto guérisseurs de Deadpool : nous l'avions laissé avec une flêche d'arbalète en pleine tête, nous le retrouvons avec un léger mal de crâne. La magie des comics. Pendant ce temps là, le criminel albinos Tombstone demande de l'aide à Hood lui même (nouveau boss de la pègre depuis les événements liés à Secret Invasion) pour le protéger du mercenaire mutant. Mais qui pendant ce temps protégera Deadpool du Punisher, bien décidé à lui faire la peau? Jusqu'à, bien entendu, que Frank Castle commence en fait à voir clair dans tout ce marasme super héroïque. Le final sera donc un véritable team-up, avec en plus le concours de Spider-man. Tombstone n'a plus qu'à se résigner face à de telles pointures. Avec une jolie cover qui n'est pas sans faire écho aux débuts du tisseur de toile. Un clin d'oeil fort sympathique.
 
EN VF : Marvel Icons HS 19

dimanche 12 décembre 2010

DEADPOOL : SUICIDE KINGS 3 (2009)


 

DEADPOOL : Suicide kings part 3

(Mike Benson & Adam Glass/Carlo Barberi - 2009)
Pour Deadpool, les ennuis ont commencé quand il a répondu à une petite annonce dans une revue para militaire, qui invitait les lecteurs à participer à un concours de "mercenaire de l'année". Du coup il rend visite au rédacteur en chef pour tirer les choses au clair, et obtient les informations souhaitées contre ... une partie de jeu vidéo. Pour une fois l'humour fonctionne dès l'entrée de ce 3° volet de Suicide Kings, jusqu'à ce que le Punisher revienne à la charge, toujours avec aussi peu de succès. Car Deadpool est pour l'occasion chapreonné par Daredevil. Les deux super héros vont ensuite rendre visite à John O'Shea, riche industriel, et père du petit joueur qui a entourloupé Wade Wilson dans la première partie. Ensuite, sur la piste de Tombstone, l'albinos le plus méchant de l'histoire des comic-books, ils vont rencontrer le tisseur de toile, Spider-man, et à nouveau Frank Castle. Qui va expédié une flêche avec son arbalette, en pleine cervelle mutante. Deadpool mort? Allons donc...
EN VF : Marvel Icons HS 19

samedi 11 décembre 2010

DEADPOOL : SUICIDE KINGS 2 (2009)

DEADPOOL : Suicide kings part 2

(Mike Benson & Adam Glass/Carlo Barberi - 2009)

Le Punisher et Henry Russo, son dernier "side-kick" en date, mène l'enquête pour retrouver la trace de Deadpool, et lui placer une balle entre les deux yeux. Pour ce faire, ils ont un entretien avec une serveuse gironde au tour de poitrine intelligent (une constante dans cette mini série gonflée) qui va vendre le morceau. Le Punisher se rend au domicile du mercenaire mutant sous les traits d'un simple livreur de pizzas, avec un des nombreux gadgets qu'il utilise depuis le début du run de Fraction, à savoir dans ce cas la queue métallique du Scorpion. Puis c'est le tour du fouet de Whiplash, que l'on a vu au cinéma interprété par Mickey Rourke dans le film Iron Man 2. Le combat est sanguignolent, au point que Castle découpe les bras de Deadpool au sabre, et ne lui laisse que des moignons. Certes, le facteur auto guérissant (auto repoussant devrait-on dire) de Wade Wilson rend toute blessure de ce type assez bénigne, mais tout de même... C'est finalement Daredevil, toujours aussi boy-scout, qui pourrait sauver les abatis de Deadpool. Délire à l'état pur, que les fans du Punisher version Mike Baron pourrait bien trouver indigeste.

EN VF : Marvel Icons HS 19

vendredi 10 décembre 2010

DEADPOOL : SUICIDE KINGS 1 (2009)



DEADPOOL : Suicide kings part 1

(Mike Benson & Adam Glass/Carlo Barberi - 2009)

When the Punisher meets Deadpool, en quelque sorte. En tous les cas, dans le premier volet de cette mini série qui en compte 5, il faut attendre la dernière planche pour voir notre héros préféré faire son apparition. Et comprendre que son but est clair : éliminer le mercenaire à la grande bouche. Deadpool est la victime d'une machination ourdie par un certain Conrad, riche héritier d'une famille d'industriels, et se retrouve accusé d'être un terroriste aux yeux des médias, qui serait responsable de l'explosion d'un immeuble à New-York. Humour un peu lourd dès les premières cases dans une mini qui annonce clairement la couleur : blagues potaches à propos des gros nichons récurrents des personnages féminins, action ninja digne de Kill Bill, et les dessins anguleux et pas toujours très gracieux de Barberi. Du comic-book dans l'air du temps, destiné avant tout à exploiter au maximum la popularité actuelle de Deadpool. Avec le Punisher, tout de même!

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jeudi 9 décembre 2010

THE PUNISHER 43 (1990)

THE PUNISHER 43 : Border run

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Le Punisher se rend au Méxique sur les traces d'un certain docteur Alonzo Garcia, associé d'un gros bonnet local de la drogue, Hector Balboa. Garcia est accusé d'avoir torturé un agent de la brigade des stupéfiants, Allen Horowitz, ce qui n'est pas du tout du goût de Frank Castle. En se faisant passer pour son nouveau chauffeur, il parvient à mettre la main assez facilement sur le trafiquant, et à l'emporter avec lui, directement chez la veuve d'Horowitz. Car c'est là la grosse surprise de cette épisode : oubliant pour une fois ses principes expéditifs, le Punisher propose à la jeune femme de décider du sort de Garcia : doit-il le tuer, le livrer à la police, le relâcher...? Le fait est que le mari détestait les justiciers auto proclamés, ce qui va sauver la vie d'une crapule. Castle le laisse donc libre de partir, après un echange des plus abracadabrants : - Tirez-vous docteur. La prochaine fois que je vous vois, vous êtes mort - Pas si c'est moi qui vous vois le premier  - ça n'arrivera pas. Si ce n'est pas mignon tout cela...

Inédit en VF

mercredi 8 décembre 2010

THE PUNISHER 42 (1990)

THE PUNISHER 42 : St Paradine's

(Mike Baron/Mark Texeira - 1990)

L'horreur à l'état pur : en investissant un repère de jeunes dealers, le Punisher met la main sur un lot important d'armes à feu, et de cassettes au contenu pédopornographique. Celles ci proviennent de l'académie militaire de St Paradine, dirigée par le colonel Fedenia. Frank Castle s'y rend sous une fausse identité, en pretextant l'engagement probable de son fils. Une bonne façon pour infiltrer le territoire ennemi, où derrière une façade de respectabilité, se tournent d'horribles petites vidéos avec de jeunes ados abusés. Heureusement que le Punisher veille au grain, pour remettre à sa place le spécialiste du combat à mains nues, Tooboothhokoot, ancien champion de boxe thaï, et nettoyer les écuries d'Augias à sa manière. C'est Mark Texeira qui dessine cette aventure, en insufflant un dynamisme remarquable, accentué par des contours appuyés et le bon encrage de Bob Budiansky. Un épisode coup de poing qui aurait mérité une publication en Vf, mais qui reste à ce jour inédit.

Inédit en VF

mardi 7 décembre 2010

THE PUNISHER 41 (1990)

THE PUNISHER 41 : Should A Gentleman Offer A Tiparillo To A Lady ?

(Mike Baron/Bill Reinhold - 1990)

Après la saga estivale du "Jigsaw Puzzle", l'heure est venue pour Frank Castle de retrouver son compagnon de lutte, Microchip, dans sa nouvelle résidence/base d'opérations. Malheureusement, il n'a même pas l'occasion de prendre une bonne douche pour se remettre : les réservoirs d'eau de Kensico, qui alimente une partie de la ville, ont été saboté. Et les criminels demandent une rançon pour ne pas mettre la ville à genoux en détruisant d'autres réservoirs. Alors que le Punisher mène l'enquête et croise la route d'un certain Nick Fury, patron du Shield, chargé d'identifier les terroristes, la révélation la plus surprenante vient de l'identité de ces derniers : un groupe de femmes, toutes déçues ou trahies par la ville de New-York (le père de l'une d'elle a été licencié par la compagnie technique des eaux de la ville, une autre a été violée) et bien décidées à faire payer le prix cher à Big Apple. Un petit problème de conscience pour notre Punisher, qui admet avoir du mal à frapper les femmes. Qui pourra également bénéficier d'un joli petit engin sous-marin (baptisée Tiparillo, du nom d'un cigare cubain, d'où le titre grivois de cet épisode : Un gentleman peut-il offrir un tiparillo à une dame?) high-tech, pas très crédible au demeurant. Bref, du comic-book un peu brouillon et pour sourire, comme il advenait parfois au Punisher sous la houlette de Mike Baron.

Inédit en VF

lundi 6 décembre 2010

THE PUNISHER 1st LIMITED SERIE 5 (1986)


THE PUNISHER 1st limited serie 5 : Final Solution part 2

(Steven Grant & Jo Duffy/Mike Vosburg - 1986)

 

Dernière partie du "Cercle de Sang" où comment modifier en cours de route les plans les mieux huilés. On raconte souvent que c'est le succès de la mini série qui a poussé les pontes de la Marvel à rajouter un volet à une saga qui en contenait quatre uniquement, au départ. Que nenni. Comme l'admet lui même Steven Grant, son scénario n'a pas fonctionné comme prévu, et il n'a pas réussi à boucler toutes ses intrigues dans l'espace qui lui était imparti. Du coup, Vosburg remplace au pied levé Mike Zeck aux crayons (que nous préférons de loin) et Duffy vient ecrire les dialogues pour suppléer un Grant débordé. Le Punisher, quand à lui, rend visite au grand chef de la Trust, un certain Alaric, et règle ses comptes une bonne fois pour toutes. Il trouve le temps de faire mordre la poussière à Jigsaw, un de ses pires ennemis, de s'attacher les services du chien de garde d'Alaric qui a su reconnaître son nouveau maître, et de dissuader le jeune Tony Massera de le tuer et de souiller sa conscience à jamais. Que dire de plus? Un Frank Castle héroïque, désormais prêt à recevoir sa propre série régulière!
EN VF : Best of Marvel "Cercle de sang" - Collection super héros 19


dimanche 5 décembre 2010

THE PUNISHER 1st LIMITED SERIE 4 (1986)


THE PUNISHER 1st limited serie 4 : Final solution

(Steven Grant/Mike Zeck - 1986)
Il est désormais clair que la Trust, cette soi disante association de citoyens concernés qui ont décidé de lutter unis contre le crime et la corruption, fait plus partie du problème que de la solution. Fort de ce constat, le Punisher remonte donc la piste de ceux qui l'ont fait sortir de prison, dans l'espoir de l'enrôler, du directeur du pénitencier, jusqu'à un certain Alaric, qui semble être le grand patron de l'opération. La Trust utilise en fait d'anciens criminels, reprogrammés mentalement pour les convaincre d'être eux même une sorte de Punisher, et les utiliser pour les basses besognes en tous genres. Frank Castle étant unique, et difficilement imitable, tout ce beau monde va maintenant devoir composer avec la colère du seul et véritable justicier, qui découvre avec surprise que parmi ses nouveaux émules, se cache également Jigsaw, son ennemi au visage lacéré. Il va y avoir du sport, à n'en pas douter.

EN VF : Best of Marvel "Cercle de sang" - Collection super héros 19

samedi 4 décembre 2010

THE PUNISHER 1st LIMITED SERIE 3 (1986)

THE PUNISHER 1st limited serie 3: Slaughterday

(Steven Grant/Mike Zeck - 1986)

La guerre de succession au Kingpin a fait de tels ravages que le Punisher, qui en est pourtant un des initiateurs, a choisi d'y mettre fin. Il décide donc d'utiliser un certain Luis Santiago, qui gère le jeu à Spanish Harlem, pour faire passer son message. Mais il n'est pas le seul à tramer dans l'ombre. D'autres capi mafieux ont les dents longues et souhaiteraient prendre vite du galon. Avec parmi eux un dénommé Ejszaka, et Marcus Coriander, qui ne s'avérera en fait qu'un pantin au mains d'un mystérieux inconnu, qui oeuvre pour la Trust. Bref, une aventure complexe aux multiples ramifications, qu'il faut lire attentivement pour en comprendre les finalités. Sans compter Tony Massera, fils d'un boss de la mafia tué par le Punisher, que son grand père a convaincu de venger le paternel. Mais Tony est honnête et certainement pas un assassin, aussi se mettre en travers de la route de Frank Castle ne serait pas très sain pour sa personne... Le cercle de sang se resserre autour des jeux de pouvoirs, vengeance, et de l'ambition criminelle de petites frappes aux dents longues.

EN VF : Best of Marvel "Cercle de sang" - Collection super héros 17

vendredi 3 décembre 2010

THE PUNISHER 1st LIMITED SERIE 2 (1986)


THE PUNISHER 1st limited serie 2 : Back to the war

(Steven Grant/Mike Zeck - 1986)


Le Punisher est donc sorti de prison. A peine jouit-il à nouveau de sa liberté qu'il décide d'aller éliminer le Kingpin, bien à l'abri au sommet de sa tour d'ivoire. Mais une fois sur place, Castle se rend compte qu'il a été piégé. Un quasi sosie du criminel git mort dans son fauteuil, et le bureau personnel du Kingpin explose avec fracas, contraignant notre justicier à une chute de plus de cinquante étages. Il sera finalement récupéré et soigné par une belle asiatique qui semble en savoir long, et lui offre son corps au passage. Le Punisher a alors une idée de génie : profiter du fait que le Kingpin souhaite disparaître pendant quelques temps, pour revendiquer son pseudo assassinat, et provoquer ainsi une terrible lutte de succession, durant laquelle il lui sera encore plus simple qu'à l'acoutumée de se débarasser de ses cibles favories. Mais la lutte entre mafieux est cruelle, et occasionne nombre de dommages collatéraux chez les passants innocents, ce que ne saurait tolérer Castle, qui se rend compte d'avoir mal jugé la situation. Au passage, Grant continue de jouer avec tous les poncifs du genre. Après un certain Cervello le mois précédent, le boss mafieux de l'épisode se nomme Charlie Siciliano. Avec un nom comme ça, que pouvait-il faire d'autre?

EN VF : Best of Marvel "Cercle de sang" - Collection super héros 17

jeudi 2 décembre 2010

THE PUNISHER 1st LIMITED SERIE 1 (1986)

THE PUNISHER 1st limited serie : Circle of blood!

(Steven Grant/Mike Zeck - 1986)

1986, la grande année pour le Punisher, qui connait enfin le plaisir d'une série qui lui est dédiée. Certes, cela commence par une mini en 4 parties, bientôt cinq, suite au succès rencontré par le travail de Steven Grant (un dernier volet ajouté en cours de route, à la dernière seconde!). Pour réintroduire le personnage, et expliquer les accès de folie ridicules dépeints par Bill Mantlo sur les pages de Spectacular Spider-man, on nous apprend que le Punisher avait été drogué à son insu lors de son passage en prison, par Jigsaw, un de ses ennemis historiques, horriblement défiguré par notre Punisher lui même. Frank Castle est toujours incarcéré, et il mène la vie dure aux criminels qu'il retrouve derrière les barreaux. Jusqu'à sa rencontre avec un capo mafieux du nom de Cervello (que ses pairs surnomment le Cerveau, quelle originalité) et son homme de main, un certain Gregario (oui, on donne vraiment dans le didactique, pour le coup). Ensemble, ils projettent une évasion qui va tourner au vinaigre. Castle punira Cervello comme il se doit, et se verra offert un etrange marché par le directeur du pénitencier : rejoindre la Trust, une association de "citoyens concernés" qui luttent contre le crime et la corruption, en echange de sa liberté. Le Punisher reprend donc le chemin de la guerre, plus dangereux que jamais. Les dialogues de la Vf sont presque hilarants, entre argot d'un autre âge et répliques cultes (retourne toi, vieux r'nard).

EN VF : Best of Marvel "Cercle de sang" - Collection super héros 15

mercredi 1 décembre 2010

PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 83 (1983)


PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 83 : Delusions

( Bill Mantlo/Greg Laroque - 1983)

Le Punisher a donc été capturé, et l'heure est venu d'assister à son procés. Mais un procès dépeint par Bill Mantlo, qui n'a rien compris au personnage. On retrouve ainsi l'avocat de la défense qui plaide la folie, un Frank Castle qui perd les pédales quand il comprend que tous le voient comme un fou, et finit par tenir des propos déments sur sa prétendue mission que les autres ne peuvent comprendre. Un Castle qui finit à genoux et prostré devant la cour, à mille lieues du gros dur insensible. Outre ces aberrations incroyables, les dessins ne sont pas non plus à la hauteur. Laroque, ici de passage, offre des planches figées, avec très peu de fond, et une vraie litanie de visages crispés et grimaçants. Bref, les deux auteurs se complètent dans leur médiocrité. Pendant ce temps, Spidey remet en cause sa romance avec la Chatte Noire. C'est que cette dernière n'entend pas renoncer à sa carrière pour les beaux yeux du tisseur. Dommage car celui ci imaginait probablement déjà bobonne aux fourneaux, lui rapiéçant ses costumes troués. La vie de super-héros, ce n'est pas de tout repos.

EN VF : Nova 81 (Lug)

mardi 30 novembre 2010

PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 82 (1983)

PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 82 : Crime and punishment

(Bill Mantlo/Al Milgrom - 1983)

Coté scénario, Mantlo nous offre un réglement de compte des plus musclés, et également idéologique, au quartier général du Kingpin. Avec tout d'abord Cloak and Dagger, venus mettre fin aux agissements du gros criminel, et qui soignent les junkies avec leur subtil mélange d'ombres et de lumière. Puis le Punisher, toujours aussi expéditif, qui choisit de se débarasser définitivement de ces mêmes drogués. Et enfin le tisseur de toile, un Spidey naïf qui souhaite même protéger le Kingpin de l'irruption de Cloak and Dagger. Il y a une limite à tout, mon cher boy-scout. Hèlas, Mantlo ignore tout de la véritable psychologie de Frank Castle, et nous offre un portrait limite ridicule du redresseur de torts. On le découvre ainsi complétement obnibulé et dérangé par sa mission, en train de tirer à balles réelles sur un mari qui giffle sa femme, un chauffeur de taxi qui grille un feu rouge, ou encore un simple passant qui jette son journal sur le trottoir. Bien loin de cette complexité qui fera le bonheur du personnage, ici nous lisons avec consternation les errements d'un psychopathe dangereux aux motivations douteuses.

EN VF : Nova 80 (Lug)

lundi 29 novembre 2010

PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 81 (1983)

PETER PARKER THE SPECTACULAR SPIDER-MAN 81 : Stalkers in the shadow

(Bill Mantlo/Al Milgrom - 1983)

En 1983, le Punisher est en prison, mais pas pour longtemps : il s'échappe avec la complicité d'un criminel du nom de Boomerang, qu'il laisse derrière lui avant de s'enfuir définitivement. Une fois dehors, Castle reprend sa lutte contre le crime avec un objectif : supprimer Kingpin, responsable d'une grande partie du trafic de stupéfiants de New-York. En parallèle, nous retrouvons Spider-man, et le duo des ténèbres, Cloak and Dagger. Ces derniers ont donné la chasse à un groupe de junkies qui avaient agressé la propriétaire de Peter Parker, Mrs Muggins. Les méthodes expéditives du Punisher, celles également plus underground des deux jeunes justiciers, vont se heurter au tempérament de boy-scout impénitent de l'homme araignée. Du pur comics des années 80, à l'époque "noir" de Spidey, avec la présence de la célèbre Jean DeWolf, inspecteur et amie du tisseur de toile. Une petite saga urbaine.

EN VF : Nova 80 (Lug)

dimanche 28 novembre 2010

THE PUNISHER VOL.8 16 (2010)

THE PUNISHER VOL.8  16 : Frankencastle part 6

(Rick Remender/Tony Moore - 2010)

Conclusion du premier story-arc consacré à Frankencastle, l'incarnation la plus extrême que le Punisher ait connu dans toute sa carrière. Un final grand guignolesque, avec un combat sanglant, jubilatoire, mais aussi peut être un chouïa trop long, entre Castle et le Hellsgaard, qui se tient au beau milieu des limbes. Tous les coups sont permis, et Remender use et abuse des pires mutilations, des pires excès, comme pour mieux souligner le caractère monstrueux et inhumains des contendants. Manphibian, créature extra terrestre couverte d'écailles, prête main forte au Punisher et va l'aider à surmonter cette nouvelle épreuve. Qui ne marque pas la fin du Punisher/Frankenstein : un second story-arc est au programme.

EN VF : Marvel saga 8

samedi 27 novembre 2010

THE PUNISHER VOL.8 15 (2010)

THE PUNISHER VOL.8  15 : Frankencastle part 5

(Rick Remender/Roland Boschi - 2010)

L'heure est venue pour le Punisher de donner l'assaut -seul- au château du prof. Hellsgaard, afin d'arrêter ce dernier, qui souhaite toujours anéantir tous les monstres de la planète grâce aux formidables pouvoirs que lui apporte la Pierre de Sang. Mais auparavant, il faudra en passer par une épreuve terrible : des morts-vivants nazis qui sortent du sol et semblent tout sauf sympathiques. Sans compter les samouraïs au service d'Hellsgaard. Tony Moore prend du repos le temps d'un épisode et ça se voit. Les planches de Roland Boschi semblent plus baclées, beaucoup moins raffinées et claires. L'encrage donne même l'impression de ne pas être définitifs, par endroits. Dommage car le story arc Frankencastle pouvait fort bien se passer de cette baisse de régime à l'avant dernier épisode.

EN VF : Marvel Saga 8

vendredi 26 novembre 2010

THE PUNISHER VOL.8 14 (2010)

THE PUNISHER VOL.8 : Frankencastle part 4

(Rick Remender/Dan Brereton & Tony Moore - 2010)

Episode de transition, ou de flash-back pour être plus précis. Le Punisher s'est rendu chez son dernier allié en date, Henry Russo, fils du criminel Jigsaw, pour en apprendre un peu plus sur son ennemi du moment, le prof. Hellsgaard. L'histoire qui va en découler a de quoi faire frémir : Hellsgaard a massacré tout son village de la Forêt Noire, à la fin du XIX° siècle, suite à la contamination de certains habitants par des loups garous. Il a du supprimer sa famille, ses proches, et en a nourri une haine violente contre tous les monstres et autres créatures etranges de la planète. Son parcours est ici retracé, de son association avec le chasseur de monstres Ulysses Bloodstone, à son séjour de 70 ans dans les limbes, enfermé dans une machine diabolique de son invention. Le tout est peint avec grand talent par un Brereton qui nous offre de magnifiques planches hautes en couleurs et fort expressives. Un destin tragique qui fait que, comme le souligne Henry, " Hellsgaard pense avoir le droit de tuer qui il veut". Ce qui n'est pas sans faire echo à notre Punisher.

EN VF : Marvel saga 8






THE PUNISHER VOL.8 13 (2010)


THE PUNISHER VOL.8 13 : Frankencastle part 3

(Rick Remender/Tony Moore & Mike Hawthorne - 2010)

Un épisode sanglant et entièrement centré sur le combat entre le Punisher, la légion des monstres, et les soldats du prof. Hellsgaard, qui sont venus pour trucider un peu tout le monde. Bien que sous sa nouvelle forme grotesque, Castle n'en reste pas moins une formidable machine à tuer, qui utilise tout et tout le monde comme arme, comme ici avec l'homme chose. Combat héroïque également pour le Loup-Garou, qui est tout sauf un faire valoir, alors que Hellsgaard s'empare de la pierre de sang au détriment d'un Morbius qui mord ... la poussière.

EN VF : Marvel Saga 8

jeudi 25 novembre 2010

THE PUNISHER VOL.8 12 (2010)

THE PUNISHER vol.8 12 : Frankencastle part 2

La nouvelle vie du Punisher a de quoi surprendre : transformé en montre proche de Frankenstein, il partage les sous sols de New-York avec la Légion des monstres du vampire Morbius, et du Loup-Garou. Mais même là son existence va bientôt être bouleversée par la violence. Un certain professeur Hellsgaard, et sa troupe de mercenaires samouraïs, ont décidé d'éradiquer de la planète tous les freaks, toutes les créatures vaguements monstrueuses, tous les aliens, pour protéger l'humanité. Ce réjouissant programme inclus bien entendu d'exterminer les nouveaux "amis" de Frankencastle, qui ignore encore le véritable but de Hellsgaard : s'emparer d'une mystérieuse pierre ultra puissante qui donne à son possesseur un pouvoir extraordinaire, qui plonge ses racines dans la soif de vengeance. Tout un programme.

EN VF : Marvel saga 8




THE PUNISHER VOL.8 11 (2010)


THE PUNISHER VOL.8 11 : Frankencastle part 1

(Rick Remender/Tony Moore - 2010)

Daken, le fils de Wolverine, a donc trudicé atrocement notre Punisher : décapité, démembré, les restes jetés avec négligence dans le caniveau. Sur ordre de Norman Osborn, les hommes du Hammer sont chargés de récupérer les morceaux, mais cette opération ne se pase pas comme prévue. En effet, les moloïdes (créatures sous terraines bien connus des amateurs de l'Homme Taupe) ont eu la même idée, et ils ont le soutien de l'Homme Chose, créature des marais. Ces mêmes restes vont être utilisés par le professeur Morbius, un des vampires classiques de l'univers Marvel, pour créer un être post moderne qui n'est pas sans évoquer le monstre de Frankenstein, Frankencastle. Le Punisher n'est donc pas mort, mais il est revenu dans ce corps grotesque, mi machine mi cadavre ambulant, rapiécé de toutes parts, et hébergé par la Légion des monstres qui le considère comme leur semblable. Remender ose l'improbable, et si ça fonctionne en grande partie, c'est aussi grâce au trait clair et expressif de Tony Moore, qui sait rendre attachant tout ce joli monde.

EN VF : Marvel Saga 8

mercredi 24 novembre 2010

DARK REIGN : THE LIST (2009)

DARK REIGN THE LIST : PUNISHER

( Rick Remender/John Romita Jr - 2009)

Depuis l'avénement de Norman Osborn en tant que nouveau grand Manitou de la sureté américaine (point de départ de ce que Marvel nomme le "Dark Reign"), et la tentative d'assassinat de ce dernier de la part de Frank Castle (une balle en pleine tête, stoppée entre deux doigts par Sentry, garde du corps des plus efficaces) il était à prévoir une réaction des plus virulentes de la part de l'ex (?) Green Goblin. C'est chose faite avec Daken, qui reçoit carte blanche pour découper le Punisher en petites rondelles. Ce qu'il va faire avec tranchant, allant jusqu'à la décapitation! Sous une pluie battante, et sous les crayons d'un Romita Jr expressioniste, peut être moins raffiné et précis qu'à l'habitude, mais toujours habile pour dépeindre une belle boucherie, le corps du Punisher est réduit en charpie, puis jeté dans le caniveau. THE LIST est une série de titres où les ennemis du pouvoir en place en prennent pour leur grade, et c'est celui dédié à Frank Castle qui semble, et de loin, le plus décisif et incontournable, puisqu'il marque également la fin de son protagoniste, de manière sanglante. Un Punisher finalement puni, selon ses propres souhaits inavoués, depuis qu'il a mis le feu à sa famille (apparemment) réssuscitée par The Hood quelques semaines auparavant. Une tuerie sauvage qui laisse le public bouche bée et incrédule. Mais qui ne marquera pas pour autant la fin de Frank Castle, Rick Remender ayant pour lui des projets pour le moins déroutants et révolutionnaires (FrankenCastle).

EN VF : Dark Reign HS 2 (La liste 1/2)

mardi 23 novembre 2010

DAREDEVIL 184 (1982)

DAREDEVIL 184 : Good guy wears red

(Frank Miller/Frank Miller&Klaus Janson - 1982)

Hogman, le pusher responsable de la mort d'une jeune lycéenne par overdose, est parvenu à tromper Matt Murdock. Grâce à ses hyper sens, celui ci se base sur la variation du rythme cardiaque pour savoir si son client ment, ou dit la vérité. Sauf que dans ce cas précis, Hogman possède un pacemaker, et Daredevil tombe dans le panneau. Le Punisher, lui, a beaucoup moins de scrupule, et décide d'éliminer, purement et simplement, notre trafiquant cardiaque. Mais à la surprise générale, c'est le petit Billy, frère cadet de la victime initiale, qui tiendra entre ses mains l'arme de la résolution finale. Devenir un assassin à son jeune âge, est-ce l'idéal pour lui? Les bons sont vêtus de rouge, nous dit le titre, et effectivement Miller épouse clairement l'idéal Daredevilien (pour le moment) avec une avant dernière planche où Murdock explique au petit Billy (pas si convaincu que cela) son sens des valeurs et de la justice. Et ce malgré une cover archi célèbre où on nous promet un DD moins angélique, plus en phase avec son temps. Dur de vivre en Amérique durant les années Reagan.

EN VF : Collection Super héros n°21 - Strange origines 307 (Lug) - Daredevil l'intégrale vol.2






DAREDEVIL 183 (1982)

DAREDEVIL 183 : Child's play

(Frank Miller/Frank Miller&Klaus Janson - 1982)

Avec Frank Miller , Daredevil devient un titre hard boiled, noir, urbain et réaliste. L'idéal pour que le Punisher rencontre enfin tête à cornes, et que bien entendu, leurs conceptions bien différentes de la justice finissent par provoquer des étincelles. Surtout quand une jeune lycéenne est victime d'une overdose fatale, et que son frère cadet décide de s'emparer de l'arme du paternel pour obtenir une vengeance dans le sang, contre celui qui a fournit la drogue. Le Punisher tire cette fois à balles réelles (sauf sur DD : il emploie un tranquillisant) et ne s'embarasse pas des discours angéliques du Diable Rouge. Pour lui, la loi du talion est la seule issue possible, alors que Daredevil estime que seule le cadre de la loi empêche l'homme de se ravaler au rang de l'animal. Joli discours qui n'empêchera pas Matt Murdock, en tant qu'avocat, de faire une monumentale erreur avec le pusher de cette histoire, un certain Hogman, qui trouvera son explication au numéro suivant.

EN VF : Collection Super héros n°21 - Strange origines 307 (Lug) - Daredevil l'intégrale vol.2

lundi 22 novembre 2010

DAREDEVIL 182 (1982)

DAREDEVIL 182 : She's alive

(Frank Miller/Frank Miller & Klaus Janson - 1982)

Elle est en vie. Elektra, bien entendu, l'ancienne petite amie de Daredevil, devenue assassin mercenaire puis abattue par Bullseye. Un véritable coup de tonnerre dans la vie de DD. Pendant ce temps, le Punisher croupit en prison. Bien que croupir ne soit pas le terme exact : il a du pain sur la planche, puisqu'il élimine quotidiennement un certain nombre de détenus qui osent se mettre en travers de son chemin. Jusqu'à ce que le représentant d'une mystérieuse agence gouvernementale ne lui propose un marché alléchant : le faire évader en échange d'un coup de main contre un chargement de narcotiques. Mais penser pouvoir tenir en laisse le Punisher est une illusion : une fois son job effectué, Castle tire sa révérence et retrouve la pleine liberté, d'autant plus que les trafiquants, toujours plus nombreux et cruels, recrutent toujours plus jeunes. Plus que jamais, le monde a besoin d'un Punisher. Une aventure signée Miller & Janson, duo légendaire, au sommet de leur art.

EN VF : Strange 181 et Strange origines 307 (Lug/semic) - Daredevil l'intégrale vol.2

THE AMAZING SPIDER-MAN KING SIZE ANNUAL 15 (1981)

THE AMAZING SPIDER-MAN ANNUAL 15 : Spider-man, threat or menace?

(Dennis O'Neil/Frank Miller - 1981)

Artistes d'exception pour cet annual du tisseur de toile. O'Neil, un des vétérans les plus appréciés, pour le scénario, Miller, maître de l'emploi des ombres et des climats urbains, associé à l'encrage de Klaus Janson, pour le dessin. Le grand Thuran est un saltimbanque, un hypnotiseur qui plonge ses victimes dans une transe profonde, et cela grâce à une drogue subtilement dissimulée dans un anneau. Drogue qu'il souhaite revendre, avant que le Punisher ne l'abatte en plein spectacle. Drogue très convoitée également, notamment par le Docteur Octopus, qui s'introduit dans la morgue pour subtiliser l'anneau, et ensuite planifier un coup d'eclat mortel : contaminer l'encre des rotatives du Daily Buggle, pour que les 5 millions de lecteurs du quotidien succombent, faute de rançon. Bien entendu, Spidey sauve les meubles, et synthétise même un antidote grâce à ses talents de chimiste. Et le Punisher dans tout cela? Il finit en prison, arrêté par un simple policier, qu'il n'a pu se résoudre à abattre pour s'enfuir. La morale de Castle est claire : ne jamais tirer ou blesser les forces de l'ordre lorsqu'elles sont de bonne foi et dans l'exercice de leurs fonctions.

Inédit en VF